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04.10.15 : It’s nothing to write home about

« Humiliated on home turf » (Daily Telegraph) ; « England crash out » (Sunday Times) ; « End of the World (Mail on Sunday)»
Loin, très loin de cette tempête médiatique anglaise, le stade Richemont était témoin, ce dimanche matin, d’un affrontement entre le bleu grenat et le jaune tessinois (comprendre par là Servette HC et HAC Lugano).
La partie débuta à 8:30. Les Grenat, vaincus la veille par le champion en titre Rotweiss Wettingen (les rouge et blanc), débutèrent forts, mettant sans attendre la pression sur les Luganais. Une, deux, trois occasions plus tard, l’ouverture du score tomba. Becuwe Arnaud, nouveau top scorer (à égalité avec Garreta Juane) profita d’un bon boulot de Schneider Florian pour porter son total de but sur la saison à quatre. La partie continua sur le même ton. Les Servettiens mettaient beaucoup d’énergie (trop parfois), l’équipe se parlait, les pertes de balles étaient réduites, il manquait la finition. Une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, … occasions plus tard nos deux arbitres argoviens sifflèrent la mi-temps, sur le score de 1-0. L’énergie fut appréciée. Il fut mis en avant les fautes stupides, la finition ainsi que la patience.
Le troisième quart temps fut, comme bien trop de match servettien, difficile pour les locaux. L’équipe ne marquait pas, et par surcroît les suisses italiens commençaient à pointer leur nez sur quelques ruptures évitables.
Quand au quatrième, ce fut un amalgame des trois premiers. Servette tenait la balle, jouait, se procurait de bonnes occasions, mais ne marquait (toujours) pas. Entre temps, Lugano obtint un corner qui sera finalement mal bloqué. Néanmoins, les Servettiens, prenant conscience qu’ils n’étaient pas à l’abri d’un retour tessinois, redoublèrent d’intensité sous les encouragements des quelques courageux supporters venus voir le match. La délivrance vint finalement à une minute du terme d’un centre en backhand de Garreta Juane pour le sous-signé qui n’eut plus qu’a poussé la balle au fond du but. Fin du match. 2-0, une réaction timide mais néanmoins présente quand à la défaite de la veille et encore beaucoup de travail pour cette équipe capable du meilleure comme… du pire.
Un match donc important pour le développement de cette équipe, « but it’s nothing to write home about » (mais il ne casse pas trois pattes à un canard).
Wyss-Chodat Benoît