Et puisqu’on parle de déplacement, on peut relever que les derniers mètres pour atteindre le terrain ne se sont pas passés comme prévus! En effet, suite à la mauvaise coordination des Luzerner Verkehrsbetriebe, il fallut monter des escaliers et marcher une trentaine de minutes avant d’arriver à ce fichu terrain, qui se situe dans les hauteurs de Lucerne. Mais grâce à la combine du coach belge avec le transporter (1), les joueurs ont pu arriver relativement « frais » au stade.

Après ce réveil musculaire, on peut enfin passer à la tactique au vestiaire. Entre coéquipiers on s’encourage car nous le savons, face à nous il y a un Lucerne sans coach et on se dit qu’on a un coup à jouer et qu’il faut en tirer profit. Le match commence de la plus belle des manières: après 7 minutes de jeu, il y a déjà 0-2 au tableau d’affichage. Nos amis les Belges Cedric et Juane propulsent l’équipe grâce à leur réalisme lors des PC – soit sur shoot direct soit sur rebond.

On se dit que le plus dur du boulot est fait. Cela était peut-être l’erreur à ne pas commettre, car les Verts reviennent au score après un PC converti et un shoot en l’air hasardeux. Dans le Q2, on se serre les coudes et cela paye puisque Checkeb surgit tel un éclair et peut dévier la balle entre les jambes du gardien. Checkeb ne comprend pas si c’est lui ou si c’est le gardien qui a dévié la balle, mais en bon acteur il célèbre son « but » et l’arbitre l’accorde. Bref c’est un beau cagño doble et c’est 2-3 à la mi-temps.

Dans le troisième quart, les Grenats se montrent dangereux et Tom trouve même le poteau. Malheureusement, on en reste à 2-3. 

Tout va donc se jouer dans l’ultime quart. Servette plombe sous le soleil lucernois et suite à une action qui déborde sur le côté droit, nos adversaires obtiennent le corner et le transforment. L’égalisation tombe à cinq minutes du temps règlementaire. Servette tente de réagir mais c’est sans conséquence pour le portier lucernois. On en reste à 3-3 ce qui signifie que la victoire se décidera aux shoot-outs. Et on le sait les Servettiens avaient pêché lors de cet exercice contre GCZ. Mais tout le monde connaît ce dicton populaire qui dit : on apprend de ses erreurs. C’est exactement ce qui inspire les G’nevois puisqu’ils l’emportent quatre réalisations à trois.

Bilan de la journée mitigé: oui on voulait la victoire et les trois points. Mais au final cela fait plaisir de savoir qu’on peut gagner aux shoot.outs ! « Sun is shining and so are you. »

En route pour Vienne ! 

Florian Schneider

 

 

(1) Nom donné à une locale conduisant une camionnette et qui accepta de transporter les housses des joueurs jusqu’au stade