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21.11.10 : Pour une fois que les Grenat ne gagnent pas qu’au bar…

On s’était dit, en 2009, que ce serait la dernière fois. Et comme on s’était quand même bien amusés, on avait décidé de remettre ça cette année… Mais attention, pour l’édition 2010 du fameux tournoi de Bâle, la sélection de Nico serait sévère ! Il suffit de regarder la liste des joueurs pour s’en rendre compte : Philou, l’enfant du Servette, n’y figure même pas (s’il vous dit que c’est parce qu’il avait un week-end en amoureux, ne le croyez pas)… Au contraire, ce sont deux jeunes qui ont l’occasion de faire leurs premières minutes avec la Première en salle, Julien S. et Adrien W. Ajoutez à cela l’expérimenté Dimitri, le fallacieux Matthieu, le stoïque Ner, la star de ces dames Grégory et l’auteur de ce mauvais rapport, et vous avez une belle brochette servetienne ! Ah non, j’oubliais notre caméraman en chef : Greygoose (qui finalement en a plus fait sur le terrain que derrière la caméra, mais une chose après l’autre). Non contents de se déplacer avec une « grosse » équipe, la soirée – euh, la coupe – dans le viseur, c’est tout Genève qui est venu festoyer – euh (bis) s’affronter – au tournoi du Basler HC : la jeune équipe Dames coachée par Jordan venait se faire les dents contre quelques équipes de LNA et les Boys & Girls du Black ne manquaient pas non plus à l’appel.
Un wagon entier des CFF plein de hockeyeurs, sympa ! Même si à 7h45 du matin, peu sont bavards. Surtout que le premier match des Hommes oppose les deux formations genevoises, alors on se toise, on s’évalue, et on tente d’intimider l’autre… Tout ces efforts pour qu’au final, dans un bel élan collectif, les deux équipes se quittent sur le score de 1-1, histoire de préserver la belle harmonie ! Il faut dire que personne n’était encore bien réveillé. Or attention, la journée est bien remplie avec encore deux matchs à disputer. Heureusement, en guise d’échauffement avant d’affronter les néo-promus en LNA de Piranhas HC Erlach, nous jouons une partie bien amicale contre les Grenouilles de Lucerne, match facile puisque nous le remportons haut la main en marquant le but de l’égalisation et le but de la victoire dans les trois dernières minutes, et tout ça sans gardien de but, s’il-vous-plaît ! Belle ingéniosité de notre coach Nico, qui avec le raisonnement tout logique : « un gardien de but peut difficilement en marquer », l’a justement remplacer par un joueur de champ au moment opportun.
La journée avance et la soif (de victoires) grandit. Contre les Canaris d’Erlach, nous tentons d’avancer l’heure de l’apéro en inscrivant rapidement trois but. Las, les coriaces reviennent au score et il faut tout recommencer. La suite reste un peu floue, mais comme de toute façon, « à la fin ce sont toujours les Grenat qui gagnent » (ou quelque chose dans ce goût-là), et bien nous gagnons. Plus sérieusement, les jeunes Piranhas auront certainement à coeur de montrer ce qu’ils savent faire pour leur toute première participation en LNA et il ne faudra en aucun cas les sous-estimer. Fin de la parenthèse… et ouverture de la soirée ! Sur leur 31, cravate et lunettes de rigueur pour les Hommes, perruques pour les Femmes, polo officiel pour tous, les Servettiens peuvent fêter leurs premières victoires. L’organisation bâloise offre l’apéritif et dévoile le menu de la soirée : dîner italien et bien sûr disco ! Bien aidés par les Black Boys & Girls, ce sont bien sûr les Genevois qui fermeront le bar à une heure où les enfants dorment déjà. Entre les deux, on s’est bien amusés, on a bien mangé, bien bu et bien dansé, mais malheureusement pas beaucoup parlé suisse-allemand (mais cela, peut-être que personne le regrette), puisqu’à part les Bâlois et les Piranhas (qui parlent presque tous français), aucune autre équipe n’est restée pour la soirée.
Une victoire dans la poche (la sixième en six ans), tout le monde rentre à l’hôtel heureux, sauf ceux qui ont perdu leur clé et doivent dormir sur le canapé de la réception, hein Greygoose. Bien fait. En même temps, avec les loupes que t’avais sur le nez, je ne sais pas comment t’as fait pour perdre ton trousseau ! Bon, il y en a aussi qui repartent de l’hôtel avec leur clé (hein les jeunes), mais s’il fallait relever les gaffes de chacun, personne n’aurait envie de lire cet article jusqu’au bout (déjà qu’il est long pour un tournoi de Bâle…). Trêve de plaisanterie, le premier match est à 9h40 et il faut se (re)mettre en route. Avec une arrivée à la salle planifiée pour 9h25, toute l’équipe est physiquement et mentalement au top pour rencontrer l’hôte du tournoi. A nouveau, une belle performance de tout le team grenat permet d’empocher trois points supplémentaires. Grégory continue à s’entraîner aux pénalties en enchaînant les tacles dans le cercle tandis que Dimitri prépare secrètement sa blessure pour éviter de jouer le dernier match. S’il y en a un qui n’a malheureusement pas simulé, c’est Adrien en stoppant un dégagement maladroit du défenseur adverse, qui n’a rien trouvé de mieux que de lui « allumer » le gant pour se sortir du pétrin. Fazit : corner-court, but, victoire (4-3), et surtout fracture et découverte de l’hôpital de Bâle pour Adrien. Dans un élan de solidarité, Dimitri se plaint du talon et range également sa crosse pour le dernier match.
Une dernière formalité pour les Grenat qui se débarrassent en toute simplicité du Rotweiss, de Wettingen, avec un banc vide (à part Jordan qui avait fait l’effort de se changer mais qui n’est pas rentré, ayant fait les frais des choix tactiques du coach, à savoir lui-même), comme d’hab ! On a laissé un peu traîner le suspens et même laissé la chance aux joueurs du Rotweiss, de Wettingen, d’égaliser, mais on a dû s’y plier finalement : on a enfin remporté à Bâle une autre victoire que celle du bar ! Il faudra bien revenir défendre le titre l’année prochaine… Je pense que Ner ne m’en voudra pas si je conclus cet article par le mot du week-end : « ExtrEEEEEEme ! »
Pascal Zimmermann