Et voilà, c’est reparti pour une saison de salle. L’objectif est clair pour tout le monde, faire mieux que l’année passée, c’est à dire gagner le titre. On prend les mêmes et on recommence? Non, pas tout à fait… Grégoire, le routinier, décide de se consacrer entièrement au ski cette saison (enfin, plutôt à l’après-ski…) et Nichi est parti suivre une formation en bras de fer afin d’avoir une chance de battre Patrick. Pour les remplacer et étoffer le cadre de la Première, quelques jeunes qui tapent à la porte comme Florian ou Oscar Lüscher, qui joue au BBHC sur gazon et moins jeunes, comme Juane qui décide de se lancer dans l’arène et de tenter la palpitante aventure du hockey en salle.

Après un bon mois d’entrainement avec une belle affluence et une organisation chronométrée du staff afin de dégager un maximum de temps de salle pour chaque équipe senior, l’heure du premier tour de championnat arrive. Cette année, pas de match amical mais un plongeon direct dans le vif du sujet. Heureusement pour nous, nous affrontons les deux équipes prétendument les plus faibles de ce championnat. Un avantage mais en même temps une pression car il nous faut viser les 6 points et lancer de belle manière notre saison.

Le premier match nous voit affronter nos hôtes de cette journée, les Bâlois. La partie commence et la Première se ménage les meilleures occasions. Malheureusement les automatismes dans le cercle tardent à se mettre en place et les tirs ne finissent pas au fond du but! Finalement c’est le BHC qui mène à la marque après un joli corner court depuis la droite (seul et unique corner de la partie…) et qui sanctionne notre domination stérile. Heureusement, les Servettiens réagissent vite et égalisent suite à un tir de Gaël chanceusement dévié hors de portée du gardien bâlois par un de ses défenseurs. Avant la pause Laurent parvient à donner l’avantage à nos couleurs de manière méritée. Au retour des vestiaires la situation ne change pas, la maîtrise est globalement de notre côté mais sur une erreur défensive nous sommes punis. Remettant l’ouvrage sur le métier, la Première reprend l’avantage grâce à Gaël une fois de plus, que dis-je, deux fois de plus! Les Grenat ont l’os en bouche et ne le lâcheront pas! De manière anecdotique, les Bâlois reviendront encore une fois au score mais ne parviendront pas à égaliser. En résumé, un premier match difficile mais qui montre une bonne maîtrise générale de la partie. Malheureusement trop de cadeaux offerts à nos adversaires qui ont su en profiter pour nous punir.

Pour le second match nous affrontons les Sauterelles, promus de LNB mais toujours difficiles à manier. Cette fois-ci les Grenat parviennent à ouvrir assez rapidement le score par Pascal mais seront rejoints juste avant la pause suite à une nouvelle erreur défensive. Rien de grave, jusque là nous avons à nouveau plutôt bien maitrisé le jeu et été les plus dangereux. Le plan de marche est défini et il faut le suivre. Mais en ce début de seconde mi-temps, rien ne va… Apathiques, sans énergie, les Grenat voient leur adversaire scorer une fois, puis deux pour prendre le large. Sans nous affoler nous remettons de l’ordre dans nos têtes et de l’essence dans nos corps (bio l’essence hein, rien de chimique!) et commençons la poursuite. Un but par Laurent puis un par Juane sur penalty et nous recollons au score! C’est au tour de GCZ de bénéficier d’un penalty que Louis retient bien. On s’approche de la fin du match et sur la dernière possession des Servettiens, Arnaud parvient à tromper le gardien adverse suite à un généreux avantage qui surprend les Zurichois. 15 secondes à jouer, plus rien à se mettre sous la dent si ce n’est de la frustration pour les Sauterelles et du soulagement pour les Grenat.

L’impression générale est globalement bonne, la maîtrise est là mais les erreurs aussi, qui auraient pu nous coûter cher. A nous d’apprendre de ces erreurs afin de continuer à nous améliorer match après match. Prochaine échéance ce week-end dans notre belle salle du Bout-du-Monde afin d’affronter le HC Olten et les champions en titre, Rotweiss.

Philippe Bernhard