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10.01.16 : Quatre points en poche, mais rien n’est fait

Pensez-vous que le fait qu’à chaque fois que je doive écrire un article nous devons nous donner rendez-vous à la gare à 06:30 soit une coïncidence? Je ne pense pas (donc @Philou, si tu veux dormir, vire-moi du tirage). C’est donc après quelques heures de train et de sommeil à rattraper que nous arrivons à Tägerhard, Wettingen. Actuel cinquième, l’objectif est simple: six points, afin de s’éloigner de la relégation et se rapprocher des play-offs.

Le premier match contre Steffisburg, lanterne rouge, était sur le papier la meilleure manière de débuter cette journée. Mais les Bernois nous donneront du fil à retordre. Le match commence bien: nous nous procurons quelques occasions qui ne finissent malheureusement pas au fond, mais restons patients. C’est Laurent Neri qui débloque la situation et nous fait passer devant. Ceci est sans compter sur Flo Feller, top scorer de LNA, qui égalise dans la foulée pour le HCSt. Mais nous parvenons à repasser devant à quelques minutes de la mi-temps grâce à un but d’Oscar Lüscher. La deuxième partie de cette rencontre souffrira de notre manque d’efficacité devant le but adverse, et malgré une défense compacte, nous encaissons un deuxième but. Ce match nul qui s’inscrit parfaitement dans ce championnat 2016, on ne peut plus serré (à l’exception du leader, Rotweiss Wettingen).
Le discours est simple: entrer dans ce deuxième match avec une attitude de guerrier, et aller chercher trois points plus que nécessaires. Nous pouvons compter sur notre Juane Guarreta en pleine forme (9 buts) qui ouvre le score. Il réitèrera quelques minutes plus tard en convertissant un pénalty. Benoit Wyss-Chodat, lui, s’illustrera non pas sur son but, mais sur sa célébration. A la suite de son magnifique goal, celui-ci tente un retourné acrobatique à l’aide du mur, où il y laissera une partie de sa cheville. 3:1 à la pause. Mais GC n’a pas dit son dernier mot. Ils recollent au score, alors que Benoit joue sur la pointe de son pied droit, tout en se demandant d’où vient cette douleur. Les Zurichois sortent logiquement leur gardien, mais ne parviennent pas à perforer notre défense. Ces trois points soulagent. A noter que ce n’est que dans les vestiaires que Benoit annonce la nature de sa blessure, annonce qui ne pourra nous empêcher de sourire.
Nous finissons la journée à la troisième place d’un championnat, je me répète, étonnant. Rien n’est donc fait, étant donné que cinq des six équipes se tiennent en deux points… Rendez-vous dans deux semaine à Zurich, en espérant que notre buteur et acrobate fou aille mieux, où nous attendent deux gros morceaux: Lucerne et Rotweiss. 
Oscar Lüscher