Dimanche 26 avril, rendez-vous fixé à midi pour apprécier quelques minutes du « derby servettien » et préparer au mieux notre match, très important pour la suite du championnat, contre Grasshopper Zürich.

Dans la continuité de la belle démonstration défensive réalisée une semaine plus tôt à Lucerne, le coach Nicolas Chambet décide de conserver son onze de départ et d’appliquer la même tactique (4-5-1) pour les vingt premières minutes du match du jour.

Dimanche matin à 8h55, la Première a rendez-vous à la gare. Tous les joueurs, à part nos trois blessés (Alexis, Patrick et Simon), sont présents ainsi que notre chère physio Virginie qui a bien voulu nous suivre à l’autre bout de la Suisse. Mais le total ne s’élève malheureusement qu’à dix joueurs, un coach et une physio ! Heureusement Bertrand nous rejoint en cours de route, ce qui ne sera pas le cas de David I. qui manque notre train à Lausanne… Par conséquent, nous sommes juste assez pour faire une équipe complète sur le terrain pour affronter notre premier adversaire en extérieur depuis la salle : Les luzzzernois.

Par un froid matin d’hiver, un regroupement de joyeux p’tits jeunes plein d’entrain attend devant les guichets de la gare. Tiens! mais c’est la deuxième équipe du Servette et il est 6h25 du matin ! On fait le compte. Le Lorenz n’est pas en retard, il ne viendra pas et nous savons pourquoi… Mais :

" – Mais où est Benoît ? (notre gardien), demande un esprit lucide et éveillé.

– Il est malade ! Mais Nico Chambet le remplace… " (Oh la la !)

Ce dernier week-end du championnat voyait la petite ville de Wettingen accueillir les huit meilleures équipes nationales en salle (quatre féminines et autant de masculines) lors du tour final du championnat suisse. Pour les Servettiens de Genève et leur fidèle bande de supporters, tous les regards convergeaient vers la demi-finale contre l’équipe hôte du week-end, Rotweiss Wettingen.

Après avoir pris la route plus nombreux que d’habitude samedi matin et la découverte du « wifi gratuit » dans l’hôtel, qui avait remonté le moral à au moins un membre de l’équipe, l’ambiance au sein du groupe était détendue et les Grenats pouvaient se concentrer sur le match à venir.

Eh oui, après environ un mois de pause, pour causes de Fêtes de fin d’année et de championnat d’Europe M21 (qui ont fini quatrième), le dernier tour de championnat se tient à Zurich et voit la première équipe du Servette être opposée à Grasshopper et Luzerner SC, deux farouches adversaires contre lesquels les précédents matchs ont toujours tenu en haleine le public.

Pour ce dernier week-end, l’équipe est à nouveau complète. Vraiment ? Eh non, Alexis Pierard est cloué au lit après avoir passé la nuit éveillé et malade (il aura même appelé le coach au milieu de la nuit pour l’avertir de son absence…). Cette absence perturbe le système de rotation de nos doublettes d’attaquants mais va aussi nous permettre de tester de nouvelles combinaisons de joueurs.

C’est donc une équipe « quasi » complète qui se retrouve à la gare à 6h30, eh oui, l’horaire est si bien fait que nous jouons le premier de la journée à Zurich, à 11h du matin. Je ne sais pas si l’équipe était perturbée par l’époustouflante remontée de Federer à l’Open d’Australie ou si tout le monde était tout simplement encore en train de rêver d’une vraie longue nuit de sommeil, mais toujours est-il que nous prenons le mauvais train et qu’au final nous arrivons à la salle environ 40 minutes avant le début de notre match.

Tout d’abord BONNE et HEUREUSE ANNEE à tous pour 2009 de la part de votre Première Equipe.

Vendredi 13:00, nous voilà prêt pour un voyage d’environ 650 km en camion, ou plutôt minibus. Nous sommes huit au départ de Genève, notre « ginger » nous rejoignant le lendemain matin en train. Après 6h30 de route plutôt tranquille, nous arrivons dans le Nord ! Après avoir posé nos affaires et avoir pris un petit temps de repos, nous nous dirigeons vers la salle pour notre première confrontation du week-end.

Ce premier match nous oppose au Racing de Bruxelles, champion de Belgique 2008. Notre objectif n’était pas le résultat mais plutôt se remettre en jambes, retrouver des automatismes et remettre en place des systèmes de jeu travaillés en première partie de saison.