Actualités

24-25.11.07 : Trounoir de Bâle

Jusqu’ici tout va bien. Rendez-vous dans le hall de la gare, comme d’hab, pépé nikr s’occupe de tout, comme d’hab, Ynte est en retard et rate le train comme d’hab. Jusqu’ici tout va bien. Pour se dégourdir les jambes, on s’attaque à un Black Boys amputé de la majorité de leurs titulaires (Yazoo est blessé, comme d’hab et il paraît que Mérat construit une maison, félicitations). Servette, fort de ses douze joueurs, se met ainsi gentiment dans le bain cette saison et permet à Mark north-crotte et Alexis Pierard d’intégrer l’équipe. Verdict : une victoire sur un score suffisamment large pour qu’il m’échappe présentement. Pascal hérite du bonnet pour plein de bonnes raisons.

Jusqu’ici tout va bien. Nous accueillons un Ynte fort d’une sérieuse excuse pour son retard « when I was leaving home, I had to take a shit and then I missed the train » pour affronter un HC Bâle plein de bonne volonté. Pépé Nikr se réserve le droit de porter le bonnet toute la soirée en confondant l’heure du match et a permis à Julien de battre le record du monde de vitesse d’habillage de gardien en grommelant simultanément. Le 8-1 étant entendu, nous nous dirigeâmes vers la douche pour nous préparer à la charmante soirée organisée par nos hôtes bâlois.

Jusqu’ici tout va bien. En plus de ça, nous officialisons (sous réserve de l’acceptation de la Ligue Suisse) l’arrivée de Dani Frommewiler, né le 28 septembre 1975, dans l’équipe cette saison de salle. Ceci nous permettra de faire une rocade de gardien et d’utiliser celui qui ne joue pas pour avoir un coach sur le banc. Jusqu’ici, donc, tout va bien.

Il est 17:43 quand l’infernale soirée commence pour les joyeux drilles du Servette. C’est en effet à partir de cette heure qu’on assiste, impuissant, à la régression (au terme propre du terme et non pas psychanalytique) de la famille Bernhard élargie (Philou et Nikr) alors que le reste de l’équipe surprend par son sérieux et sa solennité. Philou, notre capitaine respecté et bien aimé, l’exemple du hockey Suisse commence une bataille de TUC® envers et contre tous. Dans un souci de solidarité suisse tout à fait louable, il tente d’initier les Zurichois à son jeu infernal. Epeuré, Fux tente de laver sa frimousse asphyxiée par une quantité non négligeable de TUC® baveux adressé par Philou. Pépé Nikr, tenté par le couple diablotins de Ner et Julien, se laisse tenter par une tactique du loup dantesque en ne quittant pas le bar durant la soirée. Il s’offre tout de même une belle danse langoureuse avec Petty que le connaisseurs apprécieront (la danse, pas Petty).

Pour compenser le désastre, les Black Girls nous laissent entrevoir ce qu’une équipe du Servette féminine pourrait nous apporter. Les chacaux (on dit des chacals ?) que nous sommes se sont en effet fait servir à table, emberlificoté à la danse, charmé au jeu de la pièce et éclaté à feuille-cailloux-ciseau durant ces joyeuses réjouissances. Le lendemain, ces charmantes filles se lèvent deux heures plus tôt que nous pour jouer et vote unanimement pour nous encourager lors du dernier match du dimanche, bien qu’ayant eu la possibilité de partir plus tôt après un belle victoire contre les Bâle Girls. Ne s’arrêtant pas là, elles vont même jusqu’à prendre le bus plus tôt pour nous réserver des places dans le train. Vénérable… Le retour en est du coup moins pénible que les autres années et comme le dit le vieil adage : « un Gisin sachant tricher gagne toujours aux cartes ». Les victoires se succèdent au jass.

Pour la petite histoire, le Servette entame le match du dimanche matin (11:30) sans Matt qui est allé gagner avec ses juniors B et sans Philou qui, voulant probablement concurrencer l’excuse d’Ynte, a prétexté un mal de cheveux cumulé à l’anniversaire de sa belle-mère pour prendre le train de 09:00. Les adversaires du matin sont les champions sortant, Luzern. A 2-3 à la mi-temps, Julien nous dit « c’est le moment de se concentrer, maintenant c’est important ». Deux minutes et deux buts lucernois plus tard, Ynte hérite du bonnet pour bourdes cumulées et nous nous faisons coiffer au poteau : défaite 2-7. S’en suit une longue attente, l’élection du meilleur arbitre du tournoi (Bertrand Peny en 2007) et des encouragements osés aux Black Girls. Finalement, le dernier match du tournoi voit le Servette battre GC 3-1 et pleurer à chaudes larmes d’émotion, après un si adorable week-end…

Dimitri