Des amendes dès 8h00, un petit-déjeuner pris sans se presser, des chambres sentant encore la transpiration des affaires mises à sécher, c’est dans ce cadre des plus pittoresques que toute la Première équipe se mit en route, prête à en découdre avec son adversaire du jour Grasshopper Club Zürich. Remis en partie de l’amère défaite de la veille, c’est sous une pluie battante que tous, nous nous mîmes en route vers notre destination.

Après les retrouvailles des joueurs devant nous rejoindre sur place (Papy et Matthieu), la préparation d’avant match put commencer. M. Chambet nous rappelle des points importants, nous donne la composition initiale et c’est parti! Course, stretching dynamique made by Gareth, contacts, passes-contrôles en mouvement, tirs sur Julien et j’en passe, tout les ingrédients d’une bonne préparation sont là pour commencer un match dont le résultat devrait rattraper celui de la veille.

La partie commence fort avec beaucoup de rythme des deux cotés. Les actions se font petit à petit et la balance commence gentiment à pencher en notre faveur. Le premier but ne se fait donc pas trop attendre et c’est une magnifique passe de Gareth suivie d’un décalage de Bastiaan  »Zac Efron » Steffens qui nous permet d’ouvrir la marque. Le jeu continue et c’est Matthieu Gisin qui tout naturellement nous propulsera la balle sous la latte d’un balayage magistral que précéda une très belle action collective. Puis c’est le drame… l’arbitre trouve un corner pour les Sauterelles et sur un push puissamment expédié dans la planche le male est fait. Analyse de la phase de jeu par Pat:  »Fucking corner!! » c’est pas très poétique mais ça a le mérite d’être vrai.

A la mi-temps, pas grand chose de nouveau, le coach fait son boulot et nous rappelle les points importants sur lesquels ne pas relâcher notre attention en deuxième partie de match. Toutefois, c’est sur une critique positive du match que l’on retournera sur la pelouse, bien décidé à augmenter l’écart de buts entre les deux équipes.

En deuxième mi-temps les deux équipes sont tendues. L’enjeu se fait sentir et tout le monde est au coude à coude. C’est après une dizaine de minutes consécutives passées dans leur moitié de terrain que l’on arrive à scorer une dernière fois, Philou ayant senti la pression et le faiblesse technique du défenseur, il lui fit la passe et la balle termina sa course dans les buts. Rien de très notable ne suivit si ce n’est un profond soulagement à la fin du temps réglementaire. Les trois points sont pris, le match est gagné avec plus d’un but d’écart ce qui est une première dans la saison: tout le monde est content.

Conclusion, la Coupe est peut-être perdue mais c’est avec une volonté décuplée que l’équipe jouera ce championnat et se battra jusqu’au bout pour conquérir le titre tant convoité depuis des années.

Julien Schnellmann