19.11.13 : Servette tâtonne encore mais cartonne déjà
Article paru dans la Tribune de Genève du mardi 19 novembre 2013
Hockey en salle Avec un joueur en moins sur le parquet, le championnat d’hiver a changé de visage. L’incertitude règne…
Philippe Roch
Au Bout-du-Monde, Servette a entamé la saison du hockey en salle par deux victoires, sur Steffisburg (4-3) et Bâle (8-3). Un succès face aux Bernois qui aurait pu être (beaucoup) plus large et une victoire un peu moins aisée qu’il n’y paraît devant les Rhénans, revenus de 3-0 à 3-3 en quatre minutes en début de seconde période. Satisfaction néanmoins du côté de l’entraîneur Pierre-Emmanuel Coppin: «Ce fut une première journée positive, compte tenu du contexte. On découvrait…»
Des propos à décoder en regard de la préparation succincte des Genevois, laissés au repos trois semaines après la première partie de saison en extérieur – «Notre but est d’atteindre notre pic de forme pour la phase finale de février» – et de la nouvelle donne née du changement de réglementation. Désormais, on joue à cinq contre cinq (quatre joueurs de champ) et non plus six. Une modification qui entraîne de nombreuses conséquences et une nécessaire adaptation.
«Les espaces sont plus grands, les joueurs ont plus de terrain à couvrir. Une condition physique irréprochable est indispensable, ainsi qu’une bonne dotation technique. Comme au hockey sur glace, il nous faut désormais effectuer de nombreuses rotations, avec des temps de jeu de 2’à 2’30’’ pour les attaquants et de 4’30’’ à 5’ pour les défenseurs», explique le technicien belge. Il avoue néanmoins être encore, à l’instar de ses collègues, en phase de tâtonnements…
«On essaie des choses, il n’y a pas de vérité qui se dégage. Certaines équipes sont extrêmement offensives, d’autres très défensives. On cherche encore les bonnes combinaisons de lignes et nos repères», relève Pierre-Emmanuel Coppin. Mal inspirés à la conclusion face à Steffisburg – «On aurait pu en mettre 10 ou 12, nous avons souvent échoué d’un cheveu» – ses hommes ont déjà corrigé… le tir contre Bâle, avec une bonne réaction après l’égalisation rhénane.
«Même si Bâle était mieux préparé, nous étions mieux structurés, la communication était meilleure chez nous. Il y a cependant encore beaucoup à faire, notamment dans le domaine de la vitesse, de l’exécution», concluait l’entraîneur grenat.