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21.06.16 : Servette a fini par tomber en finale face à Rotweiss

Article paru dans la Tribune de Genève du mardi 21 juin 2016
Hockey sur gazon Victorieux à Richemont (2-1), les Genevois se sont inclinés 0-5 à Wettingen
Le HC Servette n’est pas parvenu à ajouter un second titre national à sa carte de visite après celui décroché il y a deux ans. Opposée en finale à l’ogre Rotweiss Wettingen, l’équipe de Pierre-Emmanuel Coppin s’est inclinée 5-0 à la Bernau, après avoir enlevé la première manche 2-1 à Richemont. Avec un succès en Coupe de Suisse et une place de finaliste, les Grenat, fortement rajeunis, ont toutefois réalisé un parcours au-delà de toute espérance.
Samedi, un but inscrit par Cédric Dincq après… 20’’ de jeu et une réussite sur corner court de Juan Garreta à la 18e ont permis à Servette de mener 2-0 au terme du premier quart-temps. Nettement dominateurs, notamment dans un quatrième quart étouffant, les Argoviens ont laissé nombre d’occasions inexploitées avant de réduire la marque à la dernière minute de jeu!
A Wettingen, la pluie a provoqué une interruption de la rencontre d’une heure (!) à la mi-temps, atteinte sur la marque de 0-0. Les Argoviens peu enclins à s’activer pour sécher le terrain, les supporters servettiens ont dû mettre la main à la pâte pour que la partie puisse reprendre! La seconde mi-temps fut pénible, les directeurs de jeu, selon Pierre-Emmanuel Coppin, s’ingéniant à multiplier les expulsions temporaires contre les Servettiens, contraints à jouer à 10 et même à 9.
«Je suis frustré, mais fier de ce qu’a fait cette saison mon équipe, dont la moitié des éléments ont moins de 20 ans, soulignait le technicien belge. Personne n’attendait de nous une victoire en Coupe, pas plus qu’une place en finale. L’objectif se limitait aux play-off. Mais on a bossé, bossé, bossé…» Coppin aurait aimé voir ses joueurs aller «jusqu’en haut de la montagne». Notamment pour Philippe Bernhard, qui a disputé ce week-end ses derniers matches sous le maillot grenat.
L’exemplaire capitaine Laurent Neri ne tenait pas un autre langage: «Avec cette équipe qui a beaucoup changé en trois ans, le titre n’était qu’un rêve. Faire trois finales de rang, c’est déjà beau. Si on nous avait dit qu’on ferait un tel parcours, qu’on gagnerait la première manche de la finale…»
Philippe Roch