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L’interview express: Chahir Panschiri, arbitre FIH Indoor

Suite à une prestation très convaincante à la Coupe d’Europe des clubs à Lille, l’arbitre servettien a obtenu le titre d’Arbitre FIH Indoor. Félicitations! Nous l’avions interviewé peu avant ce tournoi pour en savoir plus sur sa passion de l’arbitrage.
Chahir, comment as-tu commencé l’arbitrage et à quel âge?
Je devais avoir peut-être 12 ou 13 ans la première fois que j’ai arbitré. On avait besoin d’arbitres pour un tournoi juniors à Genève et je me suis porté volontaire.
Quelles difficultés rencontres-tu dans ton évolution dans l’arbitrage? Quel est le soutien que tu reçois de la ligue et comment cela se traduit-il en réalité pour progresser?
Depuis que j’ai commencé a arbitré, on ne m’a jamais aidé, j’ai tout appris seul et en arbitrant les matchs. Cependant, je bénéficie souvent d’un retour après les rencontres et les conseils donnés permettent de progresser.
Auras-tu la chance d’arbitrer des matches internationaux prochainement?
Oui, je vais arbitrer la Coupe d’Europe des clubs à Lille du 15 au 17 février, ce sera mon premier tournoi dans la catégorie Elite et je suis très content d’avoir était sélectionné pour officier lors de ce tournoi. La semaine du 12 au 18 août prochain, j’arbitrerai également le Championnat d’Europe à Lausanne.
Que penses-tu du respect envers les arbitres? Et comment voudrais-tu que cet aspect important soit renforcé?
Je pense qu’en Suisse il y a des progrès à faire à ce niveau-là. Ayant arbitré des Championnats d’Europe M18, on voit comment les joueurs d’autres pays respectent l’arbitre. Pour changer ça, je pense qu’il est important d’apprendre aux joueurs, dès leur plus jeune âge, à accepter les décisions arbitrales et surtout à respecter la présence et le rôle de l’arbitre, garant du bon déroulement du jeu et de la sécurité des joueurs.
Que voudrais-tu dire aux jeunes joueurs pour les motiver à officier comme arbitre?
L’arbitrage est un autre moyen de prendre plaisir sur un terrain et de vivre sa passion pour le hockey.
Merci à Chahir pour ses réponses.
Interview: Pierre Emmanuel Coppin