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13.09.15 : Les Grenat continuent sur leur lancée en remportant le derby

Un derby genevois qui peut chauffer de temps en temps et nous amener un beau spectacle. Après une semaine avec un seul entraînement à cause du Jeûne genevois, la préparation n’était pas idéale. Alors que les équipes s’étaient séparées sur un match nul l’année passée, l’envie de faire mieux était grande chez les Grenat.

Billet du président (Août 2015)

Quand en mai 1990 j’ai donné mes premiers entraînements à de petits juniors servettiens, je n’avais aucune idée de l’aventure qui m’attendait. Avec Mireille et Sandra nous avons pris énormément de plaisir à organiser ces entraînements, des déplacements, nuits en abris de protection civile, tournois, soirées, etc. Ma passion, le hockey sur gazon, est devenue une passion familiale. Rapidement il a été nécessaire de structurer le club. En particulier il fallait un président, poste alors vacant depuis quelques années. Surprise, c’est Xavier qui s’y est collé, avec son large sourire. Je me rappelle encore très bien le jour où il m’annonce que tout va bien, il reste encore quelques milliers de francs dans la caisse (je ne suis pas certain qu’à l’époque Xavier comprenait la différence entre P&P et bilan).
Bref, s’occuper de ses enfants et de leurs ami(e)s est un vrai bonheur. Bien sûr il y a aussi eu quelques frustrations. Par exemple les juniors qui annoncent arrêter le hockey la veille de finales. Ou des arbitres qui ne pouvaient, à l’époque, imaginer des Genevois battre des Suisse-allemands. Mais les rires l’ont toujours emporté.
Dès le début tous les Genevois, aussi bien Servettiens que nos partenaires du BBHC, m’ont tous dit et répété : c’est impossible, tu n’y arriveras jamais, c’est juste un coup, on ne peut pas faire du hockey sérieux, on n’a pas d’argent et, surtout, ça ne tiendra pas sur la durée. Et chacun de m’offrir une bière, considérant que c’était là le vrai summum de notre activité. C’est peut-être bien cela qui m’a le plus motivé. Finalement, il n’y a que l’impossible qui mérite qu’on s’y attèle.
Mais pour réaliser l’impossible il faut quand même un peu d’argent. J’étais agacé par les parents qui nous disaient : « mon fils ne peut pas jouer ce week-end, il a un tournoi de tennis et au prix que ça coûte … ». Et bien, si c’est ainsi, on va tout simplement multiplier le montant de la cotisation par 3 (ou peut-être était-ce 5, je ne me rappelle plus ; au début la cotisation était essentiellement gratuite). Puis on a obligé chacun d’acheter des cartes de membres de soutien, à vendre à leur famille et amis. Un groupe d’anciens a formé un comité de soutien de la 1ère équipe, un soutien très apprécié : merci à tous ! Lentement on a appris comment trouver des subventions (un travail à plein temps, tant les règles changent continûment). Puis il a fallu chercher des sponsors. La rengaine « c’est impossible » est ressortie, sans la bière, les hockeyeurs genevois me croyaient fou. Probablement avec raison. Reste qu’aujourd’hui un bon tiers de notre budget provient du sponsoring.
Quand nos enfants, à Sandra, Mireille et moi, ont quitté les U11 (appelés minimes à l’époque, puis JD entre temps), s’est posée la question de savoir si on allait se contenter de suivre nos enfants ou construire tout un mouvement junior. Vous connaissez la suite. Sandra a été présente tous les mercredis après-midi, en plein-air comme en salle, pendant 19 ans. Et Mireille s’apprête à entamer sa 26ème année ! Pour rappel, en juin dernier nos U11 et U17 ont gagné leur titre de champion suisse ! Et ce n’était de loin pas nos premiers titres de champion junior.
Mais là je vais trop vite. Vers 16 ans nos jeunes étaient déjà bien trop forts pour moi. J’ai quitté la responsabilité du mouvement junior pour prendre la présidence du club. Le premier défi était de monter de 1ère ligue en LNB. Aujourd’hui, cela peut faire sourire, mais à l’époque ce n’était pas gagné. Puis rester une année en LNB avant de viser la LNA … avant de rechuter en LNB. Mais la 2ème promotion fût la bonne, depuis le Servette n’a pas raté une seule fois les play-offs. Puis sont venus la première qualification en Coupe d’Europe en 2003, la première victoire en Coupe suisse en 2010 et le premier titre de champion suisse en 2014. Et les Servettiens qui n’y croyaient pas sont finalement revenus vers moi. La grande fête du centenaire du Servette (merci Paulo et Cie), le prix du Club of The Year de la Fédération Européenne, et le titre suprême de 2014 y sont évidemment pour beaucoup.
Pour arriver à cela il a fallu s’entourer de compétence et donc de quelques professionnels (tiens, encore quelque chose de soi-disant impossible). Après coup je pense qu’on aurait dû faire le pas plus tôt, avec plus de confiance en nous. Mais, après coup, c’est plus facile.
Et aujourd’hui ? Aujourd’hui je dois avouer que je suis extrêmement heureux de quitter la présidence. Vingt-cinq ans c’est long. Je suis très content de voir un nouveau comité reprendre les rênes du club, avec leurs passions, leurs envies et, bien sûr, leurs priorités. Aujourd’hui j’ai le sentiment de laisser un club sain, tant sportivement que financièrement.
J’ai toujours géré le Servette comme un club amateur et fier de l’être. J’ajouterais «amateur mais sérieux ». La charte de nos équipes fanions et nos statuts en témoignent. Ma stratégie a beaucoup profité d’opportunités et de souplesse. Toute ma gestion du Servette a été basée sur la confiance. Les contrats sont pour la plupart oraux, confirmés par une poignée de main et un e-mail. Mais aujourd’hui le club a probablement besoin de plus de structures, de règles mieux établies, mieux communiquées et davantage imposées. Cela ne sera pas facile, des dents vont grincer. Le prochain comité a ses ambitions que je lui laisse communiquer. Certaines me paraissent impossibles. Vous voyez bien qu’il est temps que je me retire.
Pour finir, laissez-moi quand même dire ma nostalgie de l’époque où tout se discutait/décidait à la buvette de Richemont autour de quelques verres. J’ai beaucoup fait changer le Servette, avec succès. Mais parfois je me demande si nous n’avons pas aussi perdu quelque chose. A l’époque, avec 20-30 membres nous étions toujours au moins 10-15 aux entraînements conviviaux de l’été. Puis allions manger tous ensemble. Aujourd’hui nous sommes plus de 200 membres, mais avons de la peine à en trouver 10 pour les entraînements conviviaux et je ne me rappelle plus la dernière fois qu’on a fini tard au restaurant. Encore une fois, il est grand temps que je me retire.
​Nicolas

Première Hommes: Une saison marathon

Avant même de retourner sur le gazon pour cette deuxième partie de saison, nous savions qu’un véritable marathon de matchs allait arriver. En effet, en dehors du championnat régulier et des play-offs, nous avions gagné le droit de participer à la coupe d’Europe Challenge II ainsi qu’à la demi-finale de la Coupe de Suisse. La préparation physique allait donc être importante afin de pouvoir être capable d’enchaîner ces nombreux matchs.
Cette préparation physique s’est passée dans un cadre relativement frais et humide (pour ne pas dire gelé, pluvieux, neigeux et grêleux), allant parfois jusqu’à nous stopper net. Ainsi, en dehors de l’habituel terrain gelé sur le coup des 21h, la neige a réussi à nous arrêter pas moins de 5 heures 30, en plein milieu de l’autoroute, avant notre premier weekend de préparation à Lyon. L’effort mental a, cette fois-ci, pris plus d’importance que l’effort physique.
En mi-avril, nous sommes arrivés à l’entame de la seconde partie de la saison, avec un probant succès contre Stade-Lausanne, qui remettait d’une part Genève au centre du lac (8-0) et d’autre part nos pendules bien à l’heure, car nous avions découvert l’horaire du match le jour d’avant. C’était le premier match d’une longue série. Par la suite, nous avons réalisés beaucoup de "bonnes petites choses" selon le coach, et quelques-unes… moins réussies! 
La Coupe suisse et son (très, très) long déplacement à Lugano arriva : la préparation prenait alors tout son sens. Malgré l’annulation du vol d’une partie des joueurs pour cause de pluie, nous étions le matin du match au complet et seulement peu déstabilisés. La demi-finale nous opposait à Rotweiss Wettingen, contre qui nous avions déjà joué le weekend précédent (défaite après shoot-outs 3-2). Nous savions donc que le match allait être extrêmement serré et que chaque détail allait compter. Le score à la pause (0-0) aurait pu (ou dû ?) être en notre faveur, puisque plusieurs fois nous sommes passés près de l’ouverture de la marque. Et comme souvent dans ces cas, Rotweiss est revenu avec plus d’intensité après la pause. Alors qu’il ne restait que 10 minutes à jouer, le 1-0 puis dans l’enchaînement le 2-0, ont été inscrits par les Argoviens. L’entrée d’un joueur de champ à la place de Gregory Bernet dans les derniers instants ne changea pas l’issue du match : score final 2-0. 
Nous étions légèrement ébranlés par cette défaite, mais pas pour longtemps : le match suivant se solda par une victoire à l’arraché contre Grasshopper Zurich. Place au derby, au vrai, celui de G’nevois. Le match semblait légèrement déséquilibré entre le deuxième du championnat (oui, oui, c’est nous) et la lanterne rouge (non, non, c’est pas nous). Après la victoire des Dames dans le derby féminin, les supporters étaient déjà bien chauds! Cependant, nous avons très vite compris qu’il ne serait en rien facile de prendre les trois points ce jour-là. Les Black Boys étaient plus que déterminés à nous embêter et réussiront à tenir le score de 2-2 jusqu’à la fin du temps réglementaire. Les meilleures blagues sont les plus courtes, c’est bien connu. Ainsi les shoot-outs et particulièrement celui d’Oscar Lüscher, complètement raté, tournèrent en notre faveur. Tout ceci pour le plus grand bonheur des supporters #onestcheznous.
Moins d’une semaine après, la Coupe d’Europe commençait, dans un lieu jusqu’encore inconnu, une magnifique ville pleine de charme, de vie et d’éclats, j’ai nommé : Wettingen. Au programme : un match en ouverture contre les locaux, marqué par notre remontée de 2-0 (après 15 minutes) vers un 2-2 au coup de sifflet final. Par la suite, une défaite de peu face aux Gallois de Cardiff (1-3) et une victoire face aux Tchèques de Prague (13-3 !) ne suffiront pas à nous qualifier pour la promotion. C’est donc de bon matin que nous avons battu les Azéris sur le score de 2-1 pour conserver une place helvétique dans cette division.
Après une fin de championnat dans la continuité de ce que nous avions montré jusque-là, les play-offs débutaient pour nous contre l’habituel adversaire Luzerner SC. Devant leur public, le samedi, nous avons réussi à les contenir pendant 65 minutes. Malheureusement, un match dure 5 minutes de plus et nous devions nous incliner sur la plus petite des marges : 1-0. Le match retour était nettement plus à notre goût. Une victoire probante 4-1, contre des têtards, nous propulsait en finale contre… Rotweiss Wettingen. Nous étions fort surpris de découvrir cette équipe inconnue pour la plupart des joueurs. Après une première mi-temps vierge de buts, la surprise fut totale quand, en 5 minutes, le score passa à 3-0 pour les Argoviens. Une nette reprise nous a permis d’y croire en marquant 2 buts dans la dernière demi-heure. Pour le match retour, une deuxième victoire de Rotweiss 6-2 nous condamnait à céder notre titre. Nous avons tout de même gagné le droit de représenter la deuxième équipe suisse en Coupe d’Europe l’année prochaine.
Cette saison, l’équipe a accueilli plusieurs jeunes en essayant de construire un groupe. Il faudra la saison prochaine mettre un coup de rein en plus et essayer d’aller conquérir au moins un trophée entre la Coupe suisse, le championnat et la Coupe d’Europe. L’inscription au marathon entre avril et juin 2016 est d’ores et déjà programmée ! 

Louis "Loulou" Zesiger

Première Dames: Début de saison ristrette

La saison 2014-15 fut une belle année pour la Première équipe Dames du Servette. Avec le soutien de quatre coachs différents (Pierre, Diego-Pinguin, Jurriaan), nous avons réussi à atteindre les trois demi-finales des compétitions dans lesquelles nous étions engagées, ce qui n’avait pas été encore fait! Par malchance du hasard, nous sommes tombées les trois fois sur Rotweiss Wettingen qui nous a empêché d’atteindre les étoiles…

Nous avons fini la saison en beauté avec notre barbecue fermier au Grand-Lancy, auquel vous avez sûrement participé avec  son quizz et sa course mémorable!
La nouvelle saison qui s’annonce va être bien différente. Tout d’abord,  Swiss Hockey a décidé d’unifier la LNB et la LNA pour ne faire plus qu’une ligue unique. Ensuite, de nombreux ex-juniors partent vers d’autres horizons pour étudier : Andreia, Emma, Megan, Mathilde, Stéphanie, et d’autres en année sabbatique : Hanna. Vous aurez donc deviné la situation dans laquelle nous nous trouvons : un effectif réduit. Heureusement, plusieurs nouvelles joueuses m’ont contactée durant l’été et commenceront à s’entrainer fin août. Notre objectif est donc de réussir à relever le niveau de nos joueuses les plus débutantes pour revenir au top. Et grâce au nouveau système de Swiss Hockey, elles pourront se mesurer à des équipes de LNB  et ainsi acquérir de l’expérience sur le terrain.
Nous intégrons également deux juniors dans nos rangs : Célia et Lysa qui pourront faire leurs premières armes chez nous.

Nous espérons donc vous voir tous nombreux au bord du terrain à Richemont, pour soutenir l’équipe dames, le 6 septembre (derby), le 20 septembre ainsi que le 4 octobre.

Lena Hyvärinen

Première Hommes: La saison est repartie

Les Messieurs 1 et 2 comme nos Dames ont repris le chemin des entraînements au début du mois d’août. 
Beaucoup de changements dans les équipes ont eu lieu durant la trêve estivale. Matthieu rejoint Dimitri en Deuxième équipe après plusieurs années avec l’équipe fanion. Il n’est pas le seul à rejoindre la "Deux" puisque Grégoire l’accompagne dans ce changement. Gaël lui va rejoindre (le plus beau pays du monde) la Belgique pour aller étudier. Patrick a décidé de se retirer – enfin pas tout à fait, car il continuera à être présent sur le terrain le jeudi pour m’assister lors des entraînements de la Première. Christoph Bill lui va commencer la saison avec le Servette, puis partira fin septembre, il partira pour de nouvelles aventures en Nouvelle-Zélande. 
Du coté des arrivées, nous souhaitons la bienvenue à Oscar qui avait déjà porté les couleurs du Servette durant le championnat en salle. Jonas lui devra faire un plus long chemin pour venir s’entraîner avec nous. Jonas jouait la saison passée à Lausanne en U17 comme gardien. Arnaud ne sera plus le seul Français dans le groupe de l’équipe première Cédric va le rejoindre fin août. Cédric va travailler sur Evian et cherchait un club pour continuer à jouer. Il ne sera pas le seul étranger à venir compléter le noyau puisque Maurits qui nous vient des Pays Bas posera ses valises à Genève fin septembre. 
A tous déjà je leur souhaite la bienvenue et je suis certain que vous leur ferez un très bon accueil au sein du Servette. 
Mais ce n’est pas tout car le groupe de la première va aussi accueillir ses anciens U17, Gaston et Christophe.
Il va donc falloir un peu de temps à l’équipe première pour trouver ses marques en ce début de saison après le départ de nombreux cadres et l’arrivée de nouveaux joueurs. Mais l’objectif est basé sur un travail à long terme en continuant à insérer nos jeunes dans les équipes élites du club. Un travail qui passera par une grande complicité entre l’équipe première et la deuxième équipe. 
Il y a aussi beaucoup de changement et de mouvement dans la troisième équipe, puisque beaucoup de joueurs ont décidé de ne plus jouer le championnat qui devient national. Nous sommes donc entrain de travailler afin de mettre en place un groupe de base dans cette équipe qui sera renforcé par nos U17, et les Messieurs 2. Si vous souhaitez rejoindre cette équipe trois, n’hésitez pas à me contacter.  
Je vous donne rendez vous à tous chaque weekend au bord du terrain pour venir soutenir nos équipes adultes et jeunes. 
Pierre Coppin

U11: Champions suisses 2015!

Les U11 du Servette sont champions suisses!
Avec le titre de Champion Suisse 2015 en poche, les U11 Elite en route pour de nouveaux challenges en U14! 
 
Samedi 13 juin 2015, sera à marquer d’une croix blanche! 
Inspirés non seulement par la victoire de leurs aînés une année avant, mais aussi motivés suite à une deuxième place obtenue aux penaltys face à Rotweiss Wettingen lors de lu championnat en salle, les U11 Elite avaient leur revanche en tête. Désavantagés alors par quelques décisions arbitraires sur le terrain, nos U11 auraient, de manière objective, amplement mérité la première place en salle. Mais leur moment se pressentait. Celui-ci n’était pas encore le bon. La qualité des entraînements menés par Arnaud, sa présence et ses précieux conseils tout au long des rencontres suivantes, les prépareraient donc à cette grande journée de victoire. Quelques matchs maladroits à certains moments, n’ont pas eu raison de la demi-finale qui a permis à nos joueurs de croire en la victoire finale.

Les U11 vice-champions en salle
En effet, le 30 mai lors du tour précédent, leur dernier match de la journée contre RWW a été surprenant. En tant que parents supporters, nous avions pu entendre Arnaud leur dire "avec la manière les gars!". Oui! Avec ce conseil, ils gagnaient le match 5-1! "Ils ont rien capté RWW" avait dit en fin de match un des nos joueurs. Effectivement. D’un côté comme de l’autre, du jamais vécu encore pour eux.
Et de la même manière, le dernier match en finale leur échapperait. Peut-être un excès d’assurance pour cette équipe adverse appartenant à un club habitué aux victoires. Mais ce 13 juin, jour de finale, chez nous à Genève, la roue a tourné. Et sans hasard! Notre équipe était prête. Arnaud ne pouvant être au bord du terrain pour se préparer lui-même à une rencontre, son regard se tournait tout de même vers le terrain des U11. Après avoir formé leur cercle d’avant-match puis crié tous ensemble "hop Serveeeeeette!", au moment où chacun s’apprêtait à prendre sa place sur le terrain, un des nos U11 rappelait le mot d’ordre: "avec la manière les gaaars!". 
Oui, encore une fois, avec la manière. Celle qu’ils ont apprise, acquise et qui a fait la différence. Pas la technique du jeu qui s’intègre aussi à force d’entrainement et de volonté mais celle qui a fait leur force ce jour-là, celle qui comprend l’esprit d’équipe, le sens de l’effort et la détermination! Celle qui les menés au score de 6-0, celle qui les a menés à la coupe! 
Elle n’est pas belle cette victoire? 
Alors, Merci pour cette belle saison 2014-2015!
Merci, Antoine, Berend, Corentin, Henri, Joé, Julien, Steven, Sven & Toby pour tous les matchs où nous avons tremblé avec émotion pour vous et où certains d’entre nous, nous sommes exprimés plus que de raison.
Merci Arnaud de les avoir aidés à grandir pendant cette dernière année U11 et Juane de les avoir accompagnés à un moment du chemin.
Merci aussi à Gaël qui a construit pendant deux saisons cette belle équipe. Tu es un modèle et un bel exemple. Tout le meilleur pour toi!
Amaury, Antoine, Jim, Mehdi, Victor vos copains de 2004 vous rejoignent cette année et se réjouissent de vous retrouver!
Aussi, merci aux parents U11 et anciennement U11 pour tous les bons moments que nous avons partagés: les déplacements, les deux tournois à Villeneuve-Loubet, les sorties découverte de la nature au Salève en automne, la sortie luge en hiver, les après-midi jeux, bbq et encore…Toutes ces rencontres ont aussi contribué au bel esprit d’équipe de cette cuvée U11 qui grandit et qui emprunte joyeusement le chemin des U14! Nous vous suiveront encore et toujours!
Encore, merci Claire! Tu as été team manager des U11 leur première année et tu m’as permis de prendre le relais. J’ai passé deux belles années!
Et enfin, HOP Servette! En route vers la suite des aventures et encore plus de victoires!
Claudia O. Moreno

Equipe nationale Dames: Une belle expérience humaine

CA la fin du mois de juillet se tenait le championnat d’Europe féminin division C en Croatie, tout près de Zagreb. C’est ici que l’équipe suisse a disputé sa place face à quatre autres équipes : la Russie, la Lituanie, la Turquie et le pays hôte, la Croatie. Avec seulement trois petits weekends de préparation et une aide minime de Swiss Hockey, nous avons pu partir avec un effectif décent de 18 joueuses, ce qui n’était pas gagné d’avance. 
Malgré de bonnes joueuses techniques et expérimentées, nous n’avons pas réussi à construire un jeu d’équipe, ce qui nous a valu la dernière place du championnat.
Heureusement,  nous avons passé une bonne semaine au niveau social. On aurait tendance à penser que le hockey, c’est avant tout marquer des buts et gagner des matchs, mais parfois on se rend compte que les interactions sociales sont un aspect tout aussi important de la pratique sportive, qu’elles aient lieu en anglais, en allemand et parfois en français en ce qui concerne l’équipe suisse. Ce championnat d’Europe a donc permis aux Genevoises  (Ella, Léo, Marianne, Mathilde et moi) de découvrir nos habituelles adversaires d’outre-Sarine sous un autre angle. Et si cette escapade plutôt chaude sous le soleil croate n’a pas été une réussite sportive, elle aura été une très belle expérience humaine.
Lena Hyvärinen 
 

Equipe nationale Hommes: Le plus dur, c’est de confirmer…

Ca a un peu fait l’effet d’un lendemain de victoire trop fêtée. Mais sans la victoire. Et sans le plaisir. Car la Suisse n’était définitivement pas à la fête lors des Championnats d’Europe (div. B) de cet été à Prague… Au sortir d’un tournoi ratée, elle se voit reléguée en division C, sans honneur et sans fierté! J’en parlais dans mon dernier article sur l’équipe nationale: le plus dur, c’est de confirmer. Le groupe présent en République tchèque avait progressé de manière très satisfaisante sur les deux dernières années, évoluant de tournoi en tournoi et de résultat en résultat (promotion en division B en plein-air, en division A en salle, qualification pour le second tour de la World League, etc.). La promotion en Championnats d’Europe était meritée et devait être le départ d’une nouvelle stabilité à ce niveau. Or cet équilibre restait fragile, et l’affligeant échec de cet été peut tenir à plusieurs facteurs: 
  • une préparation trop courte et surtout mal exploitée (pas de véritable match test face à un ou des adversaires de notre calibre);
  • un cadre trop limité, la "faute" à plusieurs joueurs blessés, mais aussi à une base de hockeyeurs bien trop maigre en Suisse (sans parler de "ceux qui pourraient mais ne veulent pas");
  • des joueurs fatigués par une très longue saison, et dont le moment fort était déjà passé (pour beaucoup, comme pour moi, l’Afrique du Sud avait constitué le highlight de cette année internationale);
  • un staff dont les membres ne savent pas toujours travailler ensemble. 
Alors que ces Championnats d’Europe – bien plus importants d’un point de vue comptable et financier que l’Afrique du Sud – auraient dû constituer l’objectif majeur du groupe national pour 2015, c’est un peu tout le contraire qui s’est passé. Pour beaucoup, l’enchaînement championnat suisse en salle – Coupe du Monde en salle – World League – championnat suisse en plein-air – Coupe suisse – Coupes d’Europe des Clubs avaient déjà fini d’achever leur motivation et leur condition physique. 
On pourrait débattre longtemps sur la pertinence, pour un si petit pays, de s’engager sur tous les fronts. A un moment ou un autre, les ressources sont épuisées et arrive ce qu’on redoute: un désastre, un naufrage, une relégation. 
Ce n’est pas à tous ceux qui se sont investis qu’il faut s’attaquer. Je constate simplement que nous arrivons au bout de nos moyens. Et que sans une base de joueurs plus importante, ou une réduction drastique des engagements de l’équipe nationale, le schéma ne peut que risquer de se répéter. Pourtant, la Suisse se doit de d’évoluer en division B européenne, aux côtés de nations qui rencontrent les mêmes problématiques, et dont le niveau de jeu n’est pas supérieur aux Helvètes. 
Alors j’encourage tous ceux qui sont déjà dans les différentes équipes nationales juniors à continuer à s’investir et à profiter de la scène internationale pour progresser et cumuler des heures de jeu à haut niveau. Malgré les moments difficiles, malgré les moyens limités, ces expériences sont bénéfiques pour le joueur comme pour son club, dans lequel il peut transmettre son vécu et ainsi entraîner avec lui toute une équipe.
Pour moi, l’aventure suisse est terminée, après 8 ans d’engagement, je passe la main, non sans un peu de nostalgie, déjà… Mais la relève servettienne est là (les U18 le prouve déjà) pour continuer à porter le maillot suisse dans le monde: je leur souhaite bonne chance!

Pascal Zimmermann