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Juniors: Une saison intense!

…remplie de plaisir, succès et beaucoup de travail en commission juniors pour arranger les choses là où il y avait besoin. Alors, j’aimerais énormément remercier toute l’équipe (Cléa, Marcos, David, Heidrun, Mireille, Christoph, Olivier, Philippe, Carole) pour leurs efforts et leur énergie. La composition de la commission a beaucoup changé en début de saison et nous avons vécu des moments parfois difficiles, mais le bon esprit et les réunions très agréables et constructives nous ont permis de répondre aux attentes des enfants et parents. Nous avons remarqué qu’il est surtout important que les problèmes soient transmis aux responsables afin de les identifier et les résoudre. Nous avons pris le bon chemin avec une petite voiture neuve.
Ça bouge donc en commission, mais ça bouge aussi bien parmi les Team Managers et les parents accompagnants. Ils sont le moteur de notre bagnole sympa qui permet de voir nos petits et grands Grenat se battre et se défouler aux tournois et matchs dans toute la Suisse. Pour maintenir le succès de notre mouvement juniors, il faudra toujours avoir ce soutien et cette implication des parents. Ce que nous envisageons, c’est de créer un cadre qui facilite cette implication. Par un manuel qui sera actualisé et distribué, même les personnes qui n’ont que très peu d’affinités avec le hockey sur gazon pourront donner un coup de main et soutenir les équipes juniors.
Les roues de notre beau bolide tournent grâce à tous les entraineurs et coachs, et il y en a beaucoup! En voyant l’entrainement des U8 les mercredis avec cinq entraineurs en petits groupes, on s’aperçoit qu’ils apprennent les bonnes bases du hockey. Les U11 sont fous de joie en jouant leurs matchs, et apprennent les premières leçons tactiques pour être plus fort en équipe que chaque individu. Nous avons eu un groupe plus hétérogène en U14, mais finalement ils ont retrouvé le plaisir en équipe. Et les U17 ont démontré que nous avons une relève pour la Première équipe! L’arrivée d’Arnaud nous a aidé de voir quelle qualité d’entrainement nous pouvons atteindre.
Les voitures d’aujourd’hui contiennent tellement d’électronique, et notre ordinateur de bord se trouve chez Pierre. Il maîtrise un ensemble complexe de petites pièces, qui permet de faire de l’autoroute en toute tranquillité et à la fois de prendre des routes montagneuses sans hésitation. Par contre la maintenance doit se faire régulièrement, et des réglages s’imposent.
Comme vous avez pu voir à la distribution des groupes d’entrainements / équipes pour les juniors, nous cherchons encore des Team Managers et un Responsable Catégorie en U14. L’investissement de quelques parents sera nécessaire afin de bien encadrer les tournois pendant la saison. Tous les mécaniciens de la commission juniors seront  là pour vous donner les bons outils.
Finalement il faut alimenter tout engin, donc nous serons plus actifs en recrutement des jeunes juniors qui pourront parcourir le beau chemin pour devenir un hockeyeur complet et d’avoir des amis pour la vie. Le 30 août nous serons à l’école internationale avec un stand d’information, n’hésitez pas à passer et promouvoir le mouvement junior de Servette! 
J’aime bien conduire… 🙂
Dave
Président commission juniors
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Equipes nationales: Victoire des U16 en Lituanie!

Trois jeunes Servettiens étaient engagés avec l’équipe nationale U16 cet été pour les Championnats d’Europe division B à Vilnius (LIT). Matthieu Wyss-Chodat nous raconte leur parcours jusqu’au titre! 
Avec deux autres Servettiens (Gaston Charles et Tom Hug), je suis allé début juillet en Lituanie pour les championnats d’Europe U16 avec l’équipe de Suisse. Partis le mercredi, nous avons joué le jeudi contre la Bulgarie, et avons gagné 5-2. A relever le beau but de Gaston. Le lendemain, nous avons mal joué contre les locaux et n’avons décroché qu’un point. Donc, notre place en finale dépendait du résultat du match du lendemain entre les Bulgares et la Lituanie.
Encouragés par la Nati, les Bulgares ont écrasé les Lituaniens 9-4. Nous serons donc bien en finale dimanche contre l’Azerbaïdjan !
Après de nombreuses séances vidéos, voici enfin le moment du match décisif. Assez rapidement, 1-0 pour la Suisse puis 1-1, 2-1 pour nous, suivi d’un autre but (3-1). On y croit mais on est vite rattrapé: 3-2 puis 3-3. Tout est à recommencer. Mais avec l’aide de nos vingt supporters très bruyants, nous reprenons l’avantage: 4-3 puis 5-3. Pendant un bref relâchement, nous nous prenons un but. Quelques minutes plus tard, je marque le 6-4 et cela anéantit les Azéris qui nous laissent marquer encore deux buts avant la fin de cette finale très engagée. Score finale: 8-4 pour les U16 Suisses. Pour fêter cela avec nos nombreux supporters, nous nous rendons dans un restaurant en… LIMOUSINE !!
Tous les résultats de cette compétition sur le site de la fédération européenne de hockey (EHF)
Matthieu Wyss-Chodat  

Billet du président (Août 2014)

SERVETTE CHAMPION SUISSE! Oui, Servette Champion Suisse de Ligue Nationale A Messieurs!
Et maintenant? Avant de répondre à cette question, demandons-nous pourquoi le Servette est champion suisse aujourd’hui et pas il y a 10 ans? Aujourd’hui, je suis persuadé que nous aurions pu être champion suisse il y a déjà 10 ans, et même plusieurs fois. Mais j’ai d’abord dû apprendre quelque chose de décisif: l’importance d’avoir un entraîneur/coach non joueur. En tant que joueur moi-même, je n’ai jamais connu cela. Donc, tout naturellement, il y a 10-15 ans le Servette se développait avec des joueurs-entraîneurs. C’est bien, ils ont fait de l’excellent travail, mais c’est insuffisant. On aurait dû être plus ambitieux, on aurait pu être plus amitieux. Certains diront "et la caisse, elle serait vide". Non, je ne pense pas, tout au plus nos réserves seraient un peu moindre, mais des titres de champion apportent aussi des sponsors. L’argent on en a besoin, évidemment. Mais ce n’est pas le problème. L’argent est trop souvent une excuse pour masquer un manque d’ambition (et pas seulement au hockey). De toute façon, nous ne sommes pas une banque, notre argent ne doit pas remplir des caisses, mais être investi intelligemment dans le développement de notre club et de notre sport. Aujourd’hui Servette est champion suisse, grâce aux joueurs en premier lieu, mais aussi grâce à toutes les personnes qui se sont investies dans les différents comités ces dernières années, grâce à tous ceux et toutes celles qui se sont investis dans le club à tous les niveaux et grâce à nos entraîneurs professionnels qui se sont succédés: Michelle, Nico et Pierre. Merci et bravo!
Bon, et maintenant? Le futur est ouvert. On peut continuer à progresser, rentrer gentiment dans le rang, et même régresser. Cela dépendra des personnes qui vont s’engager dans les prochains comités et commissions. Les défis sont clairs. A mon sens il faut continuer à progresser, donc continuer à viser des titres de champions suisses à tous les niveaux, et ceci en préservant la cohérence du club. Rappelons-nous notre devise : "Un club compétitif, une ambiance conviviale". C’est plus vrai que jamais.
Cela me fait penser à notre commission "événements", commission dormante. Peut-être faudrait-il la rebaptiser commission "convivialité"? Ou commission "événements et convivialité"? Il y a tant de choses à faire dont certaines si simples. Par exemple, le second jeudi de juillet il faisait gris, il pleuvinait. J’ai donc longuement hésité à aller à l’entraînement convivial du club. Mais me suis décidé, me disant "au pire, on boira juste un verre". Oh surprise: plus de 20 personnes sont déjà sur le terrain, des "petits" juniors, des joueurs des Premières équipes Hommes et Dames, quelques vétérans. Tous jouent ensemble, tous se respectent, tous prennent du plaisir. C’est magique, c’est une des raisons d’être du hockey et du Servette. A 21h30 précise, heure suisse (ça ne rigole pas), je retourne au vestiaire avec un grand sourire. Mais quand je ressors, tout le monde est parti. Pas de troisième mi-temps, celle si importante à mes yeux. Parmi les innombrables initiatives qu’une commission convivialité pourraient prendre il y a celle, toute simple, d’envoyer un e-mail à tous nos membres leur proposant de s’inscrire auprès de la buvette pour qu’une ou deux fois par mois tous ceux qui le souhaite se retrouvent après un entraînement pour manger ensemble, à Richemont. Nous n’avons pas de club house: créons-le de facto. Le futur est ouvert, il dépend de nous.
Vive le Servette, vive le Hockey!
Nicolas
Président SHC 

Première Hommes: Vous le savez forcément!!

Vous le savez forcément, et si vous ne le savez pas vous n’allez probablement pas lire cet article jusqu’au bout, mais lors de cette fin de saison 2013-2014, le Servette est devenu champion suisse de hockey sur gazon.
Mais, ne mettons pas la charrue avant les bœufs (et encore moins l’accrocher à l’arrière-train de certain de nos joueurs) et prenons l’histoire par le début. Des buts justement, il y en aura eu durant une saison qui nous vit presque autant scorer que les frères Hayoz à l’Usine durant leur jeunesse (exactement 61 buts pour les amoureux des stats et les curieux), pour seulement 10 encaissés, correspondant au nombre de point de sutures subis par Pascal pendant la saison, soit un différentiel de +51, Pastis! (Un pastis? Dans deux semaines Poc!!!)
Nous abordons donc les play-offs forts de 40 points et toutes nos dents, des performances en dents de scie, quelques ci-sailles moldaves, d’av-is que nous pouvons aller loin et surtout loins d’imaginer la suite…
Pour ce premier match des play-offs, nous donnons rendez-vous à nos supporters aux coordonnées 47° 03′ Nord 8° 18′ Est / 47.05, 8, soit, comme tout le monde l’avait calculé, à Lucerne et son célèbre Kappelbrücke (joliment transformé en tackalbrûler par notre inamovible libéro central et libéral de droite). Sans vouloir enjoliveurer l’histoire, le match est démarré sur les chapeaux de roues par les Grenat qui menèrent rapidement au score sur la marque de 2-0, dont un premier but sous le maillot servettien de Nono, acteur majeur de ces finales, surtout depuis qu’il a 18 ans… Il faut dire que notre technicien belge avait parfaitement su adapter son discours aux spécificités géographiques de la région: "Tip-in 2ème piquet, Pilatus’core". Comme quoi, comme l’aurais dit Franck Ribéry s’il avait été Lucernois: "C’est la Rothorn qui thorn". Une fin de match plus fébrile permit aux locaux de revenir au score, ce qui ne les rendit pas plus loquace à la fin du match. Le match retour étant agendé au lendemain, nous mettons les voiles assez rapidement, ce qui n’est pas très utile vous allez me dire quand on prend le train.

Le match retour se déroule sur un train d’enfer, mais sans se voiler la face, avec un avantage certain pour le Servette. Après une première mi-temps vierge de but, qui sera donc vierge de commentaire, il n’y a pas de raison, nous prenons trois fois l’avantage et croyez-moi, trois avantages ça fait beaucoup. Malgré un baroud d’honneur de nos adversaires (Bar, où? La semaine prochaine Poc!!!), le match se termine sur un score de 3-2 pour les baroudeurs du Servette.
Le week-end de la grande finale approche, les crosses s’affutent, Cédric peint ses chaussures en orange fluo, la pression monte (Une pression? Demain Poc!!!), les gradins sont montés et les gredins identifiés: Rotweiss Wettingen ZUM DONNERWETTER IMMER WIEDER!!!
Le match aller se déroule de l’autre côté de la barrière de rösti, et fiers d’une longue tradition servettienne, nous abordons le match avec le dos de la cuillère (Quelqu’un était cuit hier? Demain Poc!!!), mais après avoir subi le match en début de première période et encaissé un but, nous mettons les bouchées doubles pour revenir au score puis passer l’épaule, sur un rush, tissé de main de maître pas notre pressing offensif.  Malgré une fin de cuisson à haute température de la part de RWW, les patates sont belles et bien cuites pour la journée. 
Pour ce dernier match, j’aimerais citer un grand sportif allemand:
"Je n’arrive pas vraiment à me souvenir du match. Je ne sais rien de ce qu’il s’est passé.
Je me demande comment j’ai rejoint les vestiaires." D. Kramer, Weltmeister. 
Bien qu’aucun coup de coude m’ait été porté à la tempe, c’est un peu le sentiment qui m’anime au moment de commenter cette journée, tellement celle-ci s’est passée comme dans un rêve. Pour ne pas vous laisser sur votre soif (Quelqu’un a soif, c’est ma tournée? Dans deux heures Poc!!!), je vais essayer de relater quelques faits basés sur les photos prisent durant la journée:
  • C’est en profitant de l’inattention du gardien adverse trop concentré sur les chaussures fluo du buteur, que Cédric a pu marquer un sacré but de raccroc;
  • C’est sous la bannière de notre nouveau sponsor, le Petit Pal, qu’un petit, pas très pâle, doubla la mise (comme quoi certains Argentins un peu tecnard savent scorer lors des grandes finales, mais si je vous jure); 
  • 3:0 et Gaël Wyss-chauta de bonheur!!! 
Au soir de cette final, rayonnait, au milieu des gens heureux, un Monsieur Barbu qui en perdit ses poils et qui au bar, bu au triomphe de ses protégés. 
Grégoire Conne

03.06.14 : Revenge

Revenge. We are told it is a wrong, in the guise of wrath it is considered one of the seven deadly sins, we can go all the way back to the 4th century and the monk Evagrius Ponticus for its origin. What are the main traits of wrath and revenge? Hatred, self destructivness, violence but to name a few! All things to be avoided we are taught, if not by christianity then by a parent a teacher a coach.
Sport also teaches us these values, so if that be the case why are athletes so nearly always in some part if not entirely, driven by revenge?  The desire to set things right, put one over an old adversary, prove someone wrong, settle the score!
I write this as someone who openly admits to seeking my revenge. 

02.06.14 : Servette bat l’ogre Rotweiss et s’offre le titre

Article paru dans la Tribune de Genève du lundi 2 juin 2014
Hockey sur gazon Les Genevois sont champions de Suisse après avoir battu le «FC Bâle du hockey sur gazon». Un sacré exploit
Philippe Roch
lls en rêvaient depuis si longtemps qu’ils en sont restés (presque) sans voix une fois l’exploit accompli. Centenaire mais jamais encore couronné, Servette est allé au bout de son rêve en décrochant enfin le titre national! Un succès 3-0 à Richemont, faisant suite à la victoire 2-1 fêtée la veille en terre argovienne (deux buts de Matthieu Gisin), a permis aux joueurs de Pierre-Emmanuel Coppin de mater Rotweiss Wettingen, le «FC Bâle du hockey sur gazon»…

01.06.14 : WE DID IT

On est champions, on est champions, on est, on est, on est champions!!! On l’a fait. Après deux mois de hockey tous les week-ends, après 16 matchs, on était morts de faim d’aller chercher le titre.

01.06.14 : Dans l’ombre

Pendant ce week-end (30 mai et 1er juin), notre Première équipe a brillé de mille feux, en devenant sans conteste le chef d’orchestre du hockey suisse et a bien démontré que le club avait un esprit compétitif! Mais d’autres petites équipes adultes, moins encouragées par le chœur des supporters, se sont aussi battues sur le terrain lors de ce dimanche à marquer d’une pierre blanche. Et elles aussi participent à notre célèbre slogan, en apportant une touche plus conviviale à notre sport préféré.

30.05.14 : Servette espère mettre fin à cent ans d’attente

Article paru dans la Tribune de Genève du vendredi 30 mai 2014
Hockey sur gazon L’équipe de l’entraîneur belge Pierre-Emmanuel Coppin est à deux doigts de son premier titre national
Cent ans et des poussières, mais toujours pas de titre de champion à son actif: Servette veut mettre fin à cette interminable attente ce week-end, lors de la finale des play-off, face à son meilleur ennemi, Rotweiss Wettingen (match aller samedi en Argovie, retour dimanche à Richemont/16 h). Si le club genevois décrochait enfin son Graal, une part non négligeable du mérite reviendrait à l’entraîneur et directeur technique belge Pierre-Emmanuel Coppin, en poste depuis trois ans, qui a fait souffler un vent nouveau sur le club.

27.05.14 : Servette passe l’obstacle lucernois. Le titre est en ligne de mire

Article paru dans la Tribune de Genève du mardi 27 mai 2014
Hockey sur gazon Deux fois vainqueurs de Lucerne ce week-end, les Grenat affronteront Rotweiss Wettingen
Victorieux 2-1 samedi en Suisse centrale (buts du Français Arnaud Becuwe et du Belge Cédric Dincq), Servette avait fait l’essentiel face à Lucerne, en demi-finale des play-off de LNA. Les hommes de Pierre-Emmanuel Coppin ont définitivement composté leur ticket de finale dimanche à Richemont en s’imposant 3-2, pour s’offrir – outre une qualification européenne – le droit d’affronter Rotweiss Wettingen ce week-end en finale. Et tenter de décrocher enfin le premier titre national de leur histoire centenaire…