11.06.06 : Servette HC – Rotweiss Wettingen

Première victoire en championnat LNA extérieur contre Rotweiss Wettingen depuis… ben j’ai pas assez de doigts et doigts de pied donc bon… longtemps quoi. Remettons quand même les choses dans leur contexte. Rotweiss vient à Genève avec son équipe au complet (excepté leur capitaine) mais avec une motivation toute relative. Les argoviens étaient en effet déjà assuré de leur titre de champion Suisse. Bref taisez-vous mauvaise langue et l’histoire retiendra un match gagné dans la sueur (il faisait chaud).

Première mi-temps chatoyante avec un rythme assez soutenu malgré la chaleur, Servette a plus la balle mais peine à être dangereux. A noter une grosse occasion de Gregouze qui se fait lâchement crocheter par l’homme invisible au moment de shooter et qui rate donc la balle. Il confiera plus tard à Jean Jacques Tillman « je la garde pour la finale de la coupe… ». On lui fait confiance. Yannick Parratte (commentateur d’occasion, euh pardon, pour l’occasion) pu s’enflammer enfin lorsque Iain (il peine à prononcer son nom), marque en plongeant après une cavalcade d’au moins 15 mètres. Adepte des statistique, Yannick calcula que 135.7% des goals du Caribboostyleplayer’s number one of the city étaient marqué en plongeant, ce qui représente pas moins que beaucoup de pour cent (et ce n’est pas peu dire). Jean Jacques Tillman ne put s’empêcher de s’écrier, le verre de rouge à la main, « et c’est goal » avec toute la ferveur qu’on lui connaît. Rotweiss revient pourtant dans la rencontre en marquant sur leur 4é corner grâce à ce pleutre de Patrick qui n’a même pas mis la tête pour l’arrêter.

Deuxième mi-temps plus que ragoutante tant le soleil plombe les muscles endoloris des héros genevois. Mais c’est au moment où le public s’y attendait le moins que Thierry Grandpin, ex-pensionnaire du Gros-de-Vaud et adepte du franc parler, s’écria « nondidjou » et s’effala par terre tout en trouvant le moyen de faire une passe à Matthieu, dit Zizou (regardez son crâne, vous comprendrez), qui marque alors sans difficulté. Yves Debonnaire nous dira par la suite « on reconnaît bien là la rage de vaincre des Gros-de-Vaudistes, allez la Suisse, allez le lac de Genève et vive le sport ! » (Avis que je partage entièrement). Or, à la dernière seconde de jeu, RWW obtenu un corner court parce que j’ai légèrement bourré un attaquant pas derrière (au sens sportif du terme je vous rassure). On emmène Jean-Jacques Tillman sur une civière… le verre de rouge à la main. Mais, bon finalement, D.Gisin dit Dim (toujours) dit moi-même (des fois), dit la flèche (rarement), dit la star (jamais) sauve le corner et voilà une bonne chose de faite, bon on va se la boire cette mousse?

Dim G