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© Mireille Gisin-Maye

Face à Luzerner SC, le travail ne paie pas (encore)

Pour entamer notre double weekend, nous partons en terres lucernoises. Nous allons y affronter une équipe qui (comme nous) est dans un processus de reconstruction avec l’intégration de nombreux jeunes. Le match promet donc d’être serré. Nous nous déplaçons confiants, grâce à notre première victoire acquise le weekend passé contre Lausanne et son pseudo stade. Enfin les joueurs vaudois là. Ceux qu’on aime pas quoi, avec leur terrain au bord du lac de G’nève. Mais si, ceux qui tiennent leurs crosses à l’envers. Mais enfin : ceux qui sont rouge et blanc, qui montent et qui descendent ! Ça y est vous avez compris.

Nous arrivons au terrain lucernois après une courte visite du magnifique pont en bois pour notre guest Nils. L’échauffement est quelque peu poussif, mais cela ne nous porte pas préjudice dans les premiers instants de la rencontre. Nous contrôlons la partie et notre jeu défensif est propre. Il manque toutefois un petit quelque chose pour mettre le premier but.  Hormis une grosse alerte sur PC d’un tir direct en pleine latte, les Lucernois sont peu dangereux. A relever, le travail de nos attaquants qui font les courses nécessaires et verrouillent bien l’axe central. La mi-temps est sifflée sur un score vierge. Il faut dire que la patrouille suisse et son magnifique air-show au-dessus de nos têtes ne nous aidait pas à nous concentrer.

Les mots du coach à la pause sont clairs : il faut continuer à pousser, la balle finira par rentrer ! Malheureusement, le changement de côté ne nous réussit pas. Peu à peu, les Lucernois remontent dans le terrain et nous fatiguent. C’est sur un PC généreux que les Verts marquent le 1-0 quelques secondes avant la fin du troisième quart. Ce but nous coupe les jambes et sans véritable réaction servettienne, le 2-0 tombe très tôt dans le dernier quart. Comme souvent, nous nous sublimons lorsque nous sommes en difficulté. Nous reprenons le fil du match mais le gardien adverse refuse de capituler. C’est sur une montée ravageuse de Matt conclue par une déviation de Loïc, que nous trouvons enfin le chemin des filets. Il reste à ce moment sept minutes à jouer. Malgré plusieurs occasions franches, la balle ne rentrera pas et nous perdons le match à peu de chose près.

La défaite fait mal au moral car toutes les lignes ont beaucoup donné pour cette partie. Malheureusement la réussite n’était pas avec nous. Il est très frustrant de voir que lors de chaque match, nous sommes proches de la victoire, sans pour autant engranger assez de points pour remonter au classement. Nous avons terminé nos six matchs avec une différence d’un seul but ! Nous continuerons à travailler plus fort pour que, dès demain, nos capacités et notre potentiel nous récompensent au niveau des efforts fournis depuis début août.

Le train jusqu’à Lugano nous permet d’évacuer la frustration, en observant notamment le lac de Zoug. A peine sortis après les 20 minutes du nouveau tunnel du Gothard, nous finissons notre énième partie de jass. La journée se termine dans une pizzeria où nous fêtons l’anniversaire de XS pour ses 30 et quelques années. Bien que repus, nous auront les crocs le lendemain pour cuisiner des tessinois bouillants.

Louis Zesiger