Une défaite sur la plus petite des marges
Il était clair que le Genevois ferait le voyage tôt à Zurich pour une raison : la victoire. Au départ de Genève avec un ciel bleu clair, plus nous nous rapprochions de Zurich, plus il devenait de plus en plus sombre.
Le temps changeant et l’impressionnant « line up » que nous avons reçu des médias sociaux de notre adversaire nous ont déjà promis que ce serait un match difficile.
Tout le monde avait fait de son mieux pour se fixer des objectifs personnels afin de sécuriser les profits en déplacement. Le hockey offensif et la positivité sur le terrain sont ceux qui ressortent le plus. En plaisantant sur le fait que nous pouvions à peine voir l’autre côté du terrain à travers le brouillard, nous avons commencé l’échauffement. Bientôt, nous avons remarqué qu’il y avait des renforts du côté des bleus [ndlr : par rapport au match du 8 octobre], mais cela ne nous a pas effrayé au début.
Le match a commencé maladroitement. Contrairement à notre créativité lorsque que nous avions joué contre eux lors du match à domicile, il était si difficile de trouver la connexion les uns avec les autres sur le terrain. C’était une première mi-temps sans trop d’occasions. Jusqu’à ce que la balle réussisse à trouver la planche de bois de notre but d’une manière maladroite mais créative.
Une mise au point par capitaine des Grenats n’aura pas suffi pour la deuxième période.
Malheureusement, les Genevois ont dû perdre le match sur la plus petite des marges. Notre combativité que nous avions trouvée au cours de la deuxième moitié du première Round n’y était pas pour rien dans notre victoire à Richmont.
Une pause hivernale devra nous servir à retrouver la forme ainsi que le chemin des filets du but adverse. Rien n’est encore perdu. Nous gardons un œil sur le Final Four et continuerons à travailler pour atteindre cet objectif.
Je vous souhaite un agréable hiver depuis le nord de la Belgique et j’espère vous voir bientôt au bord du terrain. A bientôt.
Timothy Geers
Photo : archives, octobre 2022