Servette HC, la ruée vers l’or
Samedi dernier, l’avant-dernier tournoi Swiss Hockey de la saison a été l’occasion pour le Servette HC de déployer ses meilleurs joueurs dans la catégorie Under 12.
Deux équipes représentaient fièrement les couleurs du club, chacune avec son lot d’exploits.
Si l’une des équipes a brillamment remporté tous ses matchs, c’est la seconde équipe qui a su captiver l’attention des observateurs les plus chevronnés. Malgré trois défaites très honorables, concédées avec la plus courte des différences face à des adversaires redoutables tels que Rottweiss Weittingen et Zurich, notre équipe a créé l’exploit en battant les fameux Black Boys lors d’un derby genevois chaud bouillant.
La détermination de nos jeunes joueurs a suscité l’intérêt de plusieurs recruteurs des plus grands clubs belges, hollandais, anglais et allemands, présents en bord de terrain lors de ce match décisif. Que ces recruteurs se le tiennent pour dit : nos neuf pépites Servettiennes ont peut-être tapé dans l’œil d’observateurs avertis, mais elles restent fidèles à leur club et ne comptent nullement quitter nos rangs.
En préambule à cette rencontre mémorable, le coach avait annoncé la couleur à la presse en déclarant : « Nous leur donnerons le respect qu’ils méritent après le match. Mais avant cela, c’est la loi du plus fort qui prévaudra. » Eh bien, force est de constater que nos jeunes joueurs ont fait parler leurs muscles et leur force mentale, démontrant ainsi leur sens du sacrifice, leur volonté hors pair et leur amour du jeu.
Au-delà des résultats et des statistiques, ce tournoi a également été l’occasion de souligner les valeurs essentielles qui animent le Servette HC. Le respect de l’adversaire et des règles du jeu a été omniprésent, mettant en avant l’intelligence de nos jeunes joueurs. Qu’ils aient remporté tous leurs matchs ou qu’ils aient fait face à des défis de taille, nos joueurs ont su montrer une attitude exemplaire sur et en dehors du terrain. Ce ne sont pas leurs parents, présents au bord du terrain, qui diront le contraire : ils étaient remplis de fierté.
En conclusion, ce tournoi a été une véritable démonstration de l’esprit d’équipe, de la détermination et du talent des jeunes joueurs du Servette HC. Ils ont prouvé qu’ils étaient capables de rivaliser avec les meilleurs, tout en conservant une attitude respectueuse envers leurs adversaires. Avec leur sens du sacrifice, leur volonté hors pair, leur amour du jeu et leur esprit sportif, nos neuf pépites servettiennes sont prêtes à relever tous les défis qui se présenteront sur leur chemin.
Laissez-nous vous les présenter :
Gaby
Techniquement précise et déterminée, Gaby a également développé une toute nouvelle dimension physique sur le terrain. Elle a renforcé son jeu et son avenir s’annonce des plus prometteurs. Alors que le Festival de Cannes bat son plein, nous tenons d’ores et déjà la palme du meilleur rôle féminin. Une pépite.
Edouard
Léonard de Vinci a peint la Joconde. Rodin a taillé son Penseur. Michel-Ange a sculpté son David. Greg et Steph ont donné naissance à Édouard. Édouard est un combattant. Avec lui, les Belges auraient battu la France en demi-finale de la Coupe du Monde 2018 et Thibaut Courtois n’aurait pas le seum. Une pépite.
Harry
Ce ne sont pas les Anglais qui ont tenu tête à Napoléon à Waterloo, mais ce sont les ancêtres de Harry. Capitaine de l’équipe, généralement habitué à jouer en pointe de l’attaque, il s’est retrouvé dans un rôle de meneur et de buteur à la fois. Il a dû distribuer, lever la tête et porter son équipe vers l’avant. Et il l’a fait avec grandeur. Charles III, roi d’Angleterre, et William, son futur successeur, n’ont qu’à bien se tenir, « Harry is in da place ». Une peppiatte.
Achilles
Doté d’une force surhumaine, Achilles est éternel. Il y a environ 32 siècles, il se distinguait déjà pendant la guerre de Troie en menant les Grecs avec une habileté martiale inégalée. Il est le fils de la déesse Thétis-Kirsten et du roi Pélée-Alban. Il est le héros central de l’épopée de l’Iliade. Et depuis samedi, il est une figure emblématique de la mythologie genevoise, pour avoir tenu la défense du Servette du haut de ses 8 ans face à des joueurs parfois âgés de 12 ans. Demi-dieu.
Otilia
Son prénom est d’origine germanique, dérivé de « Odo » qui signifie « richesse ». On raconte que les « Otilia » aiment se fixer des buts, se mettre au défi et toujours se donner les moyens de les tenir pleinement. Du haut de ses 8 ans, elle a couru, contré, relancé, harcelé. Pour ses adversaires, c’était un poison. Pour ses coéquipiers, elle est exemplaire, toujours disponible et volontaire. Elle fait preuve d’un état d’esprit irréprochable. C’est une pépite en or massif.
Alix
Avec sa compère Olivia, elle a dressé les barbelés devant ses cages et n’a rien laissé passer. On l’a vue faire des allers-retours entre son attaque et sa défense pendant 4×30 minutes. Certains racontent que 4 jours après le match, elle courait toujours. Increvable, avec 3 poumons qui valent leur pesant d’or. Une pépite.
Vigo
Le public avait beau hurler « shoot » à chaque fois qu’il approchait de la surface, le toréador a fait ce qu’il préférait : des courses croisées et des passes pour épuiser l’adversaire, tout en laissant la dernière estocade à ses camarades. Accélération, virgule, petit pont, frappe, Vigo M’Bappé.
Victor
Didier Deschamps a coutume de dire qu’une équipe a besoin d’un « grantatakan » pour être championne. Victor est de cette trempe. Avant le match, on avait d’ores et déjà arrêté de compter le nombre de buts qu’il a inscrit cette saison. Et Victor continue de perfectionner sa petite routine : il s’est depuis mis au saxophone, il claque des microsiestes à la mi-temps de chaque match, il fait 3000 abdos par jour et mange 39 fruits et légumes par jour. La recette du succès. Un jour, il sera le sportif le mieux payé de la planète. Victorio Ronaldo.
Olivia
« Où le combat est grand, la gloire l’est aussi », disait de Racant. Enragée, animée, elle n’a laissé que des miettes à ses adversaires. Cyborg. Pilier de l’équipe, Olivia a été incontournable et glorieuse à la fois. Elle remplit des stades, fait lever les foules et se permet même quelques feats avec sa pote Alix. Rock’n’roll star.
Allez Servette !
Alban de Sainte Marie