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© Christian Wyss-Chodat

Une histoire de phases arrêtées

Samedi, Servette s’en allait à Zurich affronter GCZ pour rester dans la course au Final Four avant une confrontation décisive le lendemain sur ses terres contre Lucerne.

Réveil matinal obligatoire pour la Première équipe ; coup d’envoi à midi. Dès le début, les locaux pressent mais la défense grenat est solide sur ses appuis. Les offensives servetiennes mettent à mal l’adversaire et nous permettent, grâce à un PC d’Oscar, de faire la course en tête dès la 5ème minute jusqu’à la fin du premier tiers dernière seconde du premier tiers où GCZ égalise sur PC. Pire, les Zurichois prennent les devants dans les dernières secondes de la première mi-temps, bis repetita.

Grâce à leur tactique, GCZ met à mal les occasions genevoises qui se font rares dans cette seconde période. Les locaux procèdent en contre et se mettent à l’abris avec un troisième goal sur stroke. Dans les derniers instants du match, Gaël obtient, lui aussi, un stroke, bien conclu par Matthieu. 3-2 pour les locaux à 2 minutes de la fin. J’aurais bien voulu écrire que les Grenat ont égalisé sur PC à la dernière seconde, mais la balle sur le pied du défenseur zurichois a été vue par d’innombrables joueurs, mais pas par les officiels. Coup dur, la fin du match est sifflée dans la foulée.

Cette défaite rageuse, somme toute logique vis-à-vis de notre performance et de celle de GCZ, ne nous condamne pas mathématiquement pour le Final Four, mais nous place dans une position délicate où chaque match est désormais une finale.

Léonard Jolissaint

Photo : archives, octobre 2022