Derby intense pour les Servettiennes : une belle bataille, un score frustrant
Ce dimanche, les Servettiennes affrontaient les voisines (et rivales de toujours) du Black Boys HC pour un derby électrique.
Objectif de la journée : être prêtes dès le premier coup de sifflet — fini les débuts un peu endormis des derniers matchs.
Nouveau format d’échauffement testé… et approuvé !
Dès le premier quart, on est bien dans le match. Ça joue bien des deux côtés, les passes sont propres, les courses engagées, bref : le derby est lancé ! Les deux premiers quarts sont rythmés par des actions dans les deux cercles, quelques coups de canne et un petit carton pour Hermione. Mais pas de panique : notre mur défensif est impérial. Les Black Girls obtiennent plusieurs corners, mais notre défense les avale un par un, avec notamment une superbe balle sauvée sur la ligne par Charlotte.
Mi-temps : vestiaire motivé, coach Bas au taquet, tout le monde prêt à remettre le feu sur le terrain.
Malheureusement le troisième quart commence moins bien… et les Black Girls en profitent pour ouvrir le score. 0-1. Mais on n’a pas dit notre dernier mot : réaction immédiate, montée en intensité et BAM — Isa claque une égalisation pleine d’énergie. 1-1, tout est relancé !
S’ensuit un quart temps bouillant : des occasions à gogo, de l’agressivité des deux côtés, et même un carton rouge pour l’équipe adverse (et oui, derby oblige). En supériorité numérique, Servette pousse, multiplie les actions et frôle plusieurs fois le but de la victoire. Mais… la balle refuse obstinément de rentrer.
Et puis… le scénario cruel. À la dernière seconde, les Black Girls obtiennent un corner. Le push, le stop, la frappe… but. 1-2. Fin de match.
Grosse frustration, beaucoup de déception dans les rangs servettiens. Mais aussi une prestation solide de toute l’équipe, une intensité retrouvée dès le début et une vraie bataille de derby. Le score ne reflète pas l’énergie et la qualité du jeu produit — mais ce match laisse entrevoir une équipe prête à faire mal aux prochaines adversaires.
Photo : archives, mai 2024
Emma Kayser