Un premier tour mitigé pour les Grenat qui devaient se passer de «GLK» (lisez Grégoire), en vacances, et de Philippe, malade. Ce dernier nous a toutefois accompagné afin de faire bénéficier l’équipe de son inestimable expérience. Merci à lui! Quant au premier, le hasard s’est chargé de le punir, puisqu’il a été tiré au sort pour écrire l’article destiné à la newsletter.

J’en profite également pour remercier «Pingouin» (lisez Julien Sébrier) qui nous a suivis dans notre pérégrination et qui a fait office de caméraman.

Tant que j’y suis, je saisis l’occasion de souhaiter la bienvenue à l’Inspecteur Derrick (lisez Laurent Dierickx) qui est venu nous renforcer. Enfin et surtout, un énorme merci à Gregory qui nous a accompagné, avec son équipement, afin d’assurer les arrières de l’Inspecteur (enfin, vous me comprenez). Sûr que si toute l’équipe avait montré le même état d’esprit que Greg, ce résumé serait moins incisif.

Match très important contre Basler HC pour préserver notre place dans le classement.

Nous commençons le match en marquant à la première minute, but d’Inge qui pour ce match joue en attaque vu que quelques joueuses sont absentes. Les Bâloises reviennent sur un corner court: 1-1. Pendant le reste de la première mi-temps nous ne jouons pas bien, on ne se trouve pas et on porte trop la balle.

Ce dimanche, les Grenat recevaient les «Verts» pour décider de l’équipe qui serait sacrée champion d’automne. Nous étions un peu diminué par quelques absences apparemment non-négligeables: Dimitri en voyage de noce, Pascal blessé et Patrick suspendu.

Notre grand «manie-tout (manitou)» a donc renforcé notre milieu de terrain en faisant avancer Philippe et a octroyé sa confiance à une nouvelle paire de défenseurs centraux.

8h00. C’est à cette heure très matinale que nous nous retrouvons en ce dimanche 7 octobre à la gare Cornavin. Personne n’arrive en retard. Pas d’amende, quel dommage! Toutes motivées pour obtenir nos premiers points en LNA, nous partons en direction d’Olten où une petite pluie nous attend.

Après un grand coup de stress en ne voyant pas notre indispensable gardienne monter dans le bon train à Bienne, nous sommes tout de même arrivées au terrain comme prévu. Debriefing, entraînement et enfin ce début du match. Jeu trop peu fluide, la balle qui ne tourne pas assez vite et pas assez de passes; voilà comment résumer ce début de match. Mais nous nous sommes rapidement rattrapées et nous dominions même le match. C’est alors que nos efforts ont été récompensés. Une belle action dans la surface de réparation nous offre un penalty transformé par Lena. Score: 1-0.

Ce dimanche fut un jour spécial pour le Servette HC. En effet, trois équipes adultes se succèdent sur le terrain soleurois. L’équipe Hommes 2 s’est levée à 5h. Ils repartent glorieux (victoire 3-1) au moment même où nous arrivons à la gare d’Olten. Autre bonne nouvelle au terrain, on peut voir le pénalty marqué par Lena de l’équipe Dames. On peut assister également à leur deuxième but pendant notre échauffement.

Le briefing se base surtout sur notre nouvelle sortie de défense et sur le fait d’essayer de garder la balle en notre possession le plus longtemps possible et de jouer intelligemment. Suite à un bon échauffement, on commence très bien le match. La balle reste grenat pendant très longtemps et quelques actions se construisent peu à peu. Le premier carton (d’une longue série comme vous pourrez le voir…) est pour Stewart. Il est vert. Ensuite vint le carton de Philou, jaune celui-là pour une durée de 6 minutes selon l’arbitre (c’est nouveau ça!), mais selon le tableau d’affichage et le chrono du physio, l’exclusion a duré 9 minutes 43. Pendant cette punition, on prend le premier but, marqué par déviation lors d’un moment d’inattention servettienne. On perd donc 0-1 à la pause.

Ce n’est pas en raison de l’ampleur du score, encore moins pour la qualité du hockey pratiqué que ce match est à marquer d’une pierre blanche. Pour la première fois depuis le millénaire précédent, les 70 minutes du match entre le Servette HC et le Stade Lausanne se sont déroulées sous une pluie battante sans entraîner l’annulation ou l’arrêt des hostilités. Nos amis les sauterelles, grands amateurs des crachins genevois, doivent en être les premiers heureux.