Actualités

© Christian Wyss-Chodat

« Une encourageante confirmation »

Ce dimanche 9 octobre 2022, les joueurs de la 1ère équipe se réveillent le sourire aux lèvres. Les trois points pris la veille contre GC, avec la manière, ne demandent qu’à être confirmés.

L’adversaire du jour semble tout choisi, une équipe de milieu de classement, comme nous, prenable mais représentant néanmoins un défi pour le manque de constance exprimé jusqu’ici : Luzerner Sport Club.

Les consignes ne cherchent pas à révolutionner notre approche du jeu. L’équipe va construire sur les qualités défensives montrées contre son adversaire de la veille pour trouver la sérénité nécessaire à l’expression de son jeu offensif : passes courtes, transferts et collectif.

Un poil plus brouillon que la veille, fatigue oblige, les Grenat entament le match en contrôle. La pression fait son office, permettant à l’équipe de récupérer de nombreuses balles sans prise de risque. On tente de construire et surtout de s’adapter à la défense homme-à-homme des Lucernois qui laisse moins de place que la zone de Grasshopper.

Un corner pour Servette. Un corner pour LSC. Mi-temps : 0-1.

Comme indiqué à la pause, une longueur, c’est vite rattrapable. L’équipe locale est en contrôle. Le feu n’a de loin pas encore atteint de lac. Comme discuté en amont, la rigueur doit se voir sur 70 minutes pour décrocher les trois points. Heureusement, il en reste 35.

De retour sur le terrain, la pression locale se fait plus intense. Enfermés dans un jeu stéréotypé, les Lucernois perdent balle après balle, concédant tout autant d’occasions. L’étau se resserre : corner grenat. Le gardien plonge, le dernier mot est pour Benoît. 1-1.

Il reste du temps, bien suffisamment. Ne précipitant pas son jeu, Servette accélère celui de la partie. Toujours en contrôle, les pertes de balles adverses amènent les contre-attaques dont résulte la prise d’avantage des locaux. Accélération de Gaël, bonne présence dans la zone du gardien, Steven finit ça comme il se doit.

Il reste 5 minutes à jouer. Comme indiqué, ces 5 minutes doivent être le théâtre du même travail que les 65 qui les ont précédées. Pression sur les défenseurs adverses, récupérations de balles, sérénité. Incapables de s’adapter, les adversaires du jour ne peuvent que s’incliner. 2-1 pour nous, et un week-end à 6 points.

Julien Schnellmann

Photo : Christian Wyss-Chodat