Actualités

26.09.15 : Une victoire de caractère

Samedi 26 septembre, premier double week-end de la saison et nous jouons déjà face à un adversaire directe pour la lutte pour les premières places du championnat régulier : Lucerne. Ce match allait se disputer à Genève, au stade de Richemont, sur le terrain des Grrrenat… Après une bonne prestation de notre Deuxième équipe face à l’équipe 2 de Lucerne, il était hors de question de faire moins bien.

19.09.15 : Victoire à l’arrachée face à Zurich

Après une très bonne semaine d’entraînement, la Première équipe du Servette, dont plusieurs joueurs étaient absents, s’est dirigée samedi 19 septembre vers Zurich pour y jouer son troisième match de la saison contre Grasshoppers CZ. Le match a été remporté non sans peine par les Grenat sur le score de 2-1 contre un adversaire qui connaît un début de championnat jusqu’à présent difficile. En effet, GCZ vient de perdre son troisième match consécutif. 

13.09.15 : Les Grenat continuent sur leur lancée en remportant le derby

Un derby genevois qui peut chauffer de temps en temps et nous amener un beau spectacle. Après une semaine avec un seul entraînement à cause du Jeûne genevois, la préparation n’était pas idéale. Alors que les équipes s’étaient séparées sur un match nul l’année passée, l’envie de faire mieux était grande chez les Grenat.

Billet du président (Août 2015)

Quand en mai 1990 j’ai donné mes premiers entraînements à de petits juniors servettiens, je n’avais aucune idée de l’aventure qui m’attendait. Avec Mireille et Sandra nous avons pris énormément de plaisir à organiser ces entraînements, des déplacements, nuits en abris de protection civile, tournois, soirées, etc. Ma passion, le hockey sur gazon, est devenue une passion familiale. Rapidement il a été nécessaire de structurer le club. En particulier il fallait un président, poste alors vacant depuis quelques années. Surprise, c’est Xavier qui s’y est collé, avec son large sourire. Je me rappelle encore très bien le jour où il m’annonce que tout va bien, il reste encore quelques milliers de francs dans la caisse (je ne suis pas certain qu’à l’époque Xavier comprenait la différence entre P&P et bilan).
Bref, s’occuper de ses enfants et de leurs ami(e)s est un vrai bonheur. Bien sûr il y a aussi eu quelques frustrations. Par exemple les juniors qui annoncent arrêter le hockey la veille de finales. Ou des arbitres qui ne pouvaient, à l’époque, imaginer des Genevois battre des Suisse-allemands. Mais les rires l’ont toujours emporté.
Dès le début tous les Genevois, aussi bien Servettiens que nos partenaires du BBHC, m’ont tous dit et répété : c’est impossible, tu n’y arriveras jamais, c’est juste un coup, on ne peut pas faire du hockey sérieux, on n’a pas d’argent et, surtout, ça ne tiendra pas sur la durée. Et chacun de m’offrir une bière, considérant que c’était là le vrai summum de notre activité. C’est peut-être bien cela qui m’a le plus motivé. Finalement, il n’y a que l’impossible qui mérite qu’on s’y attèle.
Mais pour réaliser l’impossible il faut quand même un peu d’argent. J’étais agacé par les parents qui nous disaient : « mon fils ne peut pas jouer ce week-end, il a un tournoi de tennis et au prix que ça coûte … ». Et bien, si c’est ainsi, on va tout simplement multiplier le montant de la cotisation par 3 (ou peut-être était-ce 5, je ne me rappelle plus ; au début la cotisation était essentiellement gratuite). Puis on a obligé chacun d’acheter des cartes de membres de soutien, à vendre à leur famille et amis. Un groupe d’anciens a formé un comité de soutien de la 1ère équipe, un soutien très apprécié : merci à tous ! Lentement on a appris comment trouver des subventions (un travail à plein temps, tant les règles changent continûment). Puis il a fallu chercher des sponsors. La rengaine « c’est impossible » est ressortie, sans la bière, les hockeyeurs genevois me croyaient fou. Probablement avec raison. Reste qu’aujourd’hui un bon tiers de notre budget provient du sponsoring.
Quand nos enfants, à Sandra, Mireille et moi, ont quitté les U11 (appelés minimes à l’époque, puis JD entre temps), s’est posée la question de savoir si on allait se contenter de suivre nos enfants ou construire tout un mouvement junior. Vous connaissez la suite. Sandra a été présente tous les mercredis après-midi, en plein-air comme en salle, pendant 19 ans. Et Mireille s’apprête à entamer sa 26ème année ! Pour rappel, en juin dernier nos U11 et U17 ont gagné leur titre de champion suisse ! Et ce n’était de loin pas nos premiers titres de champion junior.
Mais là je vais trop vite. Vers 16 ans nos jeunes étaient déjà bien trop forts pour moi. J’ai quitté la responsabilité du mouvement junior pour prendre la présidence du club. Le premier défi était de monter de 1ère ligue en LNB. Aujourd’hui, cela peut faire sourire, mais à l’époque ce n’était pas gagné. Puis rester une année en LNB avant de viser la LNA … avant de rechuter en LNB. Mais la 2ème promotion fût la bonne, depuis le Servette n’a pas raté une seule fois les play-offs. Puis sont venus la première qualification en Coupe d’Europe en 2003, la première victoire en Coupe suisse en 2010 et le premier titre de champion suisse en 2014. Et les Servettiens qui n’y croyaient pas sont finalement revenus vers moi. La grande fête du centenaire du Servette (merci Paulo et Cie), le prix du Club of The Year de la Fédération Européenne, et le titre suprême de 2014 y sont évidemment pour beaucoup.
Pour arriver à cela il a fallu s’entourer de compétence et donc de quelques professionnels (tiens, encore quelque chose de soi-disant impossible). Après coup je pense qu’on aurait dû faire le pas plus tôt, avec plus de confiance en nous. Mais, après coup, c’est plus facile.
Et aujourd’hui ? Aujourd’hui je dois avouer que je suis extrêmement heureux de quitter la présidence. Vingt-cinq ans c’est long. Je suis très content de voir un nouveau comité reprendre les rênes du club, avec leurs passions, leurs envies et, bien sûr, leurs priorités. Aujourd’hui j’ai le sentiment de laisser un club sain, tant sportivement que financièrement.
J’ai toujours géré le Servette comme un club amateur et fier de l’être. J’ajouterais «amateur mais sérieux ». La charte de nos équipes fanions et nos statuts en témoignent. Ma stratégie a beaucoup profité d’opportunités et de souplesse. Toute ma gestion du Servette a été basée sur la confiance. Les contrats sont pour la plupart oraux, confirmés par une poignée de main et un e-mail. Mais aujourd’hui le club a probablement besoin de plus de structures, de règles mieux établies, mieux communiquées et davantage imposées. Cela ne sera pas facile, des dents vont grincer. Le prochain comité a ses ambitions que je lui laisse communiquer. Certaines me paraissent impossibles. Vous voyez bien qu’il est temps que je me retire.
Pour finir, laissez-moi quand même dire ma nostalgie de l’époque où tout se discutait/décidait à la buvette de Richemont autour de quelques verres. J’ai beaucoup fait changer le Servette, avec succès. Mais parfois je me demande si nous n’avons pas aussi perdu quelque chose. A l’époque, avec 20-30 membres nous étions toujours au moins 10-15 aux entraînements conviviaux de l’été. Puis allions manger tous ensemble. Aujourd’hui nous sommes plus de 200 membres, mais avons de la peine à en trouver 10 pour les entraînements conviviaux et je ne me rappelle plus la dernière fois qu’on a fini tard au restaurant. Encore une fois, il est grand temps que je me retire.
​Nicolas

Première Hommes: Une saison marathon

Avant même de retourner sur le gazon pour cette deuxième partie de saison, nous savions qu’un véritable marathon de matchs allait arriver. En effet, en dehors du championnat régulier et des play-offs, nous avions gagné le droit de participer à la coupe d’Europe Challenge II ainsi qu’à la demi-finale de la Coupe de Suisse. La préparation physique allait donc être importante afin de pouvoir être capable d’enchaîner ces nombreux matchs.
Cette préparation physique s’est passée dans un cadre relativement frais et humide (pour ne pas dire gelé, pluvieux, neigeux et grêleux), allant parfois jusqu’à nous stopper net. Ainsi, en dehors de l’habituel terrain gelé sur le coup des 21h, la neige a réussi à nous arrêter pas moins de 5 heures 30, en plein milieu de l’autoroute, avant notre premier weekend de préparation à Lyon. L’effort mental a, cette fois-ci, pris plus d’importance que l’effort physique.
En mi-avril, nous sommes arrivés à l’entame de la seconde partie de la saison, avec un probant succès contre Stade-Lausanne, qui remettait d’une part Genève au centre du lac (8-0) et d’autre part nos pendules bien à l’heure, car nous avions découvert l’horaire du match le jour d’avant. C’était le premier match d’une longue série. Par la suite, nous avons réalisés beaucoup de "bonnes petites choses" selon le coach, et quelques-unes… moins réussies! 
La Coupe suisse et son (très, très) long déplacement à Lugano arriva : la préparation prenait alors tout son sens. Malgré l’annulation du vol d’une partie des joueurs pour cause de pluie, nous étions le matin du match au complet et seulement peu déstabilisés. La demi-finale nous opposait à Rotweiss Wettingen, contre qui nous avions déjà joué le weekend précédent (défaite après shoot-outs 3-2). Nous savions donc que le match allait être extrêmement serré et que chaque détail allait compter. Le score à la pause (0-0) aurait pu (ou dû ?) être en notre faveur, puisque plusieurs fois nous sommes passés près de l’ouverture de la marque. Et comme souvent dans ces cas, Rotweiss est revenu avec plus d’intensité après la pause. Alors qu’il ne restait que 10 minutes à jouer, le 1-0 puis dans l’enchaînement le 2-0, ont été inscrits par les Argoviens. L’entrée d’un joueur de champ à la place de Gregory Bernet dans les derniers instants ne changea pas l’issue du match : score final 2-0. 
Nous étions légèrement ébranlés par cette défaite, mais pas pour longtemps : le match suivant se solda par une victoire à l’arraché contre Grasshopper Zurich. Place au derby, au vrai, celui de G’nevois. Le match semblait légèrement déséquilibré entre le deuxième du championnat (oui, oui, c’est nous) et la lanterne rouge (non, non, c’est pas nous). Après la victoire des Dames dans le derby féminin, les supporters étaient déjà bien chauds! Cependant, nous avons très vite compris qu’il ne serait en rien facile de prendre les trois points ce jour-là. Les Black Boys étaient plus que déterminés à nous embêter et réussiront à tenir le score de 2-2 jusqu’à la fin du temps réglementaire. Les meilleures blagues sont les plus courtes, c’est bien connu. Ainsi les shoot-outs et particulièrement celui d’Oscar Lüscher, complètement raté, tournèrent en notre faveur. Tout ceci pour le plus grand bonheur des supporters #onestcheznous.
Moins d’une semaine après, la Coupe d’Europe commençait, dans un lieu jusqu’encore inconnu, une magnifique ville pleine de charme, de vie et d’éclats, j’ai nommé : Wettingen. Au programme : un match en ouverture contre les locaux, marqué par notre remontée de 2-0 (après 15 minutes) vers un 2-2 au coup de sifflet final. Par la suite, une défaite de peu face aux Gallois de Cardiff (1-3) et une victoire face aux Tchèques de Prague (13-3 !) ne suffiront pas à nous qualifier pour la promotion. C’est donc de bon matin que nous avons battu les Azéris sur le score de 2-1 pour conserver une place helvétique dans cette division.
Après une fin de championnat dans la continuité de ce que nous avions montré jusque-là, les play-offs débutaient pour nous contre l’habituel adversaire Luzerner SC. Devant leur public, le samedi, nous avons réussi à les contenir pendant 65 minutes. Malheureusement, un match dure 5 minutes de plus et nous devions nous incliner sur la plus petite des marges : 1-0. Le match retour était nettement plus à notre goût. Une victoire probante 4-1, contre des têtards, nous propulsait en finale contre… Rotweiss Wettingen. Nous étions fort surpris de découvrir cette équipe inconnue pour la plupart des joueurs. Après une première mi-temps vierge de buts, la surprise fut totale quand, en 5 minutes, le score passa à 3-0 pour les Argoviens. Une nette reprise nous a permis d’y croire en marquant 2 buts dans la dernière demi-heure. Pour le match retour, une deuxième victoire de Rotweiss 6-2 nous condamnait à céder notre titre. Nous avons tout de même gagné le droit de représenter la deuxième équipe suisse en Coupe d’Europe l’année prochaine.
Cette saison, l’équipe a accueilli plusieurs jeunes en essayant de construire un groupe. Il faudra la saison prochaine mettre un coup de rein en plus et essayer d’aller conquérir au moins un trophée entre la Coupe suisse, le championnat et la Coupe d’Europe. L’inscription au marathon entre avril et juin 2016 est d’ores et déjà programmée ! 

Louis "Loulou" Zesiger

Première Dames: Début de saison ristrette

La saison 2014-15 fut une belle année pour la Première équipe Dames du Servette. Avec le soutien de quatre coachs différents (Pierre, Diego-Pinguin, Jurriaan), nous avons réussi à atteindre les trois demi-finales des compétitions dans lesquelles nous étions engagées, ce qui n’avait pas été encore fait! Par malchance du hasard, nous sommes tombées les trois fois sur Rotweiss Wettingen qui nous a empêché d’atteindre les étoiles…

Nous avons fini la saison en beauté avec notre barbecue fermier au Grand-Lancy, auquel vous avez sûrement participé avec  son quizz et sa course mémorable!
La nouvelle saison qui s’annonce va être bien différente. Tout d’abord,  Swiss Hockey a décidé d’unifier la LNB et la LNA pour ne faire plus qu’une ligue unique. Ensuite, de nombreux ex-juniors partent vers d’autres horizons pour étudier : Andreia, Emma, Megan, Mathilde, Stéphanie, et d’autres en année sabbatique : Hanna. Vous aurez donc deviné la situation dans laquelle nous nous trouvons : un effectif réduit. Heureusement, plusieurs nouvelles joueuses m’ont contactée durant l’été et commenceront à s’entrainer fin août. Notre objectif est donc de réussir à relever le niveau de nos joueuses les plus débutantes pour revenir au top. Et grâce au nouveau système de Swiss Hockey, elles pourront se mesurer à des équipes de LNB  et ainsi acquérir de l’expérience sur le terrain.
Nous intégrons également deux juniors dans nos rangs : Célia et Lysa qui pourront faire leurs premières armes chez nous.

Nous espérons donc vous voir tous nombreux au bord du terrain à Richemont, pour soutenir l’équipe dames, le 6 septembre (derby), le 20 septembre ainsi que le 4 octobre.

Lena Hyvärinen

Première Hommes: La saison est repartie

Les Messieurs 1 et 2 comme nos Dames ont repris le chemin des entraînements au début du mois d’août. 
Beaucoup de changements dans les équipes ont eu lieu durant la trêve estivale. Matthieu rejoint Dimitri en Deuxième équipe après plusieurs années avec l’équipe fanion. Il n’est pas le seul à rejoindre la "Deux" puisque Grégoire l’accompagne dans ce changement. Gaël lui va rejoindre (le plus beau pays du monde) la Belgique pour aller étudier. Patrick a décidé de se retirer – enfin pas tout à fait, car il continuera à être présent sur le terrain le jeudi pour m’assister lors des entraînements de la Première. Christoph Bill lui va commencer la saison avec le Servette, puis partira fin septembre, il partira pour de nouvelles aventures en Nouvelle-Zélande. 
Du coté des arrivées, nous souhaitons la bienvenue à Oscar qui avait déjà porté les couleurs du Servette durant le championnat en salle. Jonas lui devra faire un plus long chemin pour venir s’entraîner avec nous. Jonas jouait la saison passée à Lausanne en U17 comme gardien. Arnaud ne sera plus le seul Français dans le groupe de l’équipe première Cédric va le rejoindre fin août. Cédric va travailler sur Evian et cherchait un club pour continuer à jouer. Il ne sera pas le seul étranger à venir compléter le noyau puisque Maurits qui nous vient des Pays Bas posera ses valises à Genève fin septembre. 
A tous déjà je leur souhaite la bienvenue et je suis certain que vous leur ferez un très bon accueil au sein du Servette. 
Mais ce n’est pas tout car le groupe de la première va aussi accueillir ses anciens U17, Gaston et Christophe.
Il va donc falloir un peu de temps à l’équipe première pour trouver ses marques en ce début de saison après le départ de nombreux cadres et l’arrivée de nouveaux joueurs. Mais l’objectif est basé sur un travail à long terme en continuant à insérer nos jeunes dans les équipes élites du club. Un travail qui passera par une grande complicité entre l’équipe première et la deuxième équipe. 
Il y a aussi beaucoup de changement et de mouvement dans la troisième équipe, puisque beaucoup de joueurs ont décidé de ne plus jouer le championnat qui devient national. Nous sommes donc entrain de travailler afin de mettre en place un groupe de base dans cette équipe qui sera renforcé par nos U17, et les Messieurs 2. Si vous souhaitez rejoindre cette équipe trois, n’hésitez pas à me contacter.  
Je vous donne rendez vous à tous chaque weekend au bord du terrain pour venir soutenir nos équipes adultes et jeunes. 
Pierre Coppin