Actualités

21.04.15 : Servette cartonne

Article paru dans la Tribune de Genève du mardi 21 avril 2015 Hockey sur gazon En match de reprise, Servette n’a fait qu’une bouchée…

19.04.15 : On y est (enfin)!

La reprise du championnat, on y est! Après plus de deux mois de préparation, le premier match de cette deuxième partie de saison est arrivé. Celui-ci nous oppose à nos voisins du lac de G’nèèève, les Vaudois du Stade Lausanne. C’est donc à 9h45 et non 11h45, heure à laquelle était initialement prévu le rendez-vous, que l’équipe se retrouve. Heureusement que notre cher capitaine ait découvert la veille, le changement de dernière minute de l’horaire du match.
Un premier match ou nous allions pouvoir mettre en pratique notre préparation aux entrainements et lors de notre "Belgium tour" du week-end dernier. A noter les absences du jour de Philou, Grégoire et Pascal.

Equipe nationale Hommes: La Suisse qui perd, la Suisse qui gagne

Hartleyvale Hockey Stadium, Le Cap, Afrique du Sud
Mardi 3 mars 2015. Alors que certains rangent gentiment leur crosse de salle à la cave, nous sommes au pied de Table Mountain. Les crampons sont chaussés, le chamois bien serré, la crème solaire étalée sur le visage. Nous découvrons notre terrain de jeu des deux prochaines semaines. Nous sentons la pression monter. Nous sommes là où nous voulions être: Hartleyvale Hockey Stadium, Le Cap, Afrique du Sud.
Flashback
Dimanche 18 août 2013. En terrain connu: Stade de Vidy, Lausanne. Le soleil tombe, les spectateurs sont loin, sur le banc les joueurs suisses savourent une bière et une victoire indiscutable contre la Croatie en finale de la division C des Championnats d’Europe. On se remémore les exploits de la semaine, les victoires qui s’enchaînent, les encouragements des spectateurs venus en nombre. La fête est courte, car tous repartent le soir même, à Genève, en Suisse-allemande, en Allemagne. Mais on se quitte en se disant qu’on a commencé quelque chose de bien, qu’une base est posée et qu’on pourra construire sur celle-ci. Enfin, la Suisse est à nouveau en division B.
Jeudi 3 juillet 2014. Une belle gifle. Au milieu de nulle part, Sveta Ivan Zelina, Croatie, l’équipe de Suisse prend une leçon face à la Russie (1:7). Le rythme est élevé, les passes sont précises, chaque occasion est transformée. Côté suisse, on sait ce dont on est capables: l’engagement est bien présent, la créativité ne manque pas, certaines individualités peuvent faire la différence; mais les fondamentaux font défaut: corners courts non transformés, finition anémique, sérénité défensive inexistante. Contre une équipe européenne de division A, cela se paie cash. Dans l’ultime match du tournoi, face à la Croatie et devant un public chauffé, face à des arbitres qui perdent le fil de la rencontre et envoient de manière surprenante un Helvète au vestiaire, face aux poteaux qui sauve le gardien croate, face à eux-mêmes et à leurs propres peurs, les Suisses se (re)trouvent des qualités essentielles: le courage, l’abnégation, la volonté de toujours aller vers l’avant, et d’égaliser au dernier moment pour décrocher leur ticket pour la suite de leur aventure: le second tour de la World League.
Samedi 21 février 2015. Sous une bulle. Dans une bulle. Les Suisses terminent leur préparation pour la World League. Le groupe, dans sa majorité, est ensemble depuis la fin janvier déjà. A peine terminée la Coupe du Monde en salle à Leipzig qu’il faut déjà fouler le synthétique bleu de Mannheim. Au programme, trois rencontres face à la République tchèque, qui disputera également la WL au Cap. Avec trois victoires et un début de jeu d’équipe, les Helvètes se posent encore beaucoup de questions mais c’est surtout l’impatience grandissante de s’attaquer aux meilleures nations mondiales qui domine. 

Stade sous "bulle" à Mannheim, idéal pour la préparation hivernale
Renouveau: un long chemin
Il n’est pas facile d’être hockeyeur suisse. Vous me direz, c’est plus aisé que de jouer en équipe nationale hollandaise, allemande ou belge… Non, il n’est pas facile d’être hockeyeur suisse, car il faut apprendre à perdre. A perdre contre meilleur que soit (alors qu’on a tenu tête 65 minutes), à perdre une qualification (alors qu’on menait pendant la majeure partie du match), à perdre contre les autres parfois, contre soi-même souvent. La mentalité suisse est connue, et elle s’affirme aussi dans notre sport. On est petits mais courageux, mais à la fin on laisse quand même passer les plus grands d’abord. 
En 2008, à son meilleur classement mondial des dix dernières années, la Suisse pointait à la 28ème place. Pas mal pour une petite nation du hockey! Elle venait tout juste de disputer les "Olympic Qualifiers" au Japon, un des trois tournois destinés à délivrer les trois derniers sésames olympiques (sur 18 pays engagés). Sixième et dernière, la Suisse avait néanmoins livré une belle résistance face au pays hôte, à la Malaisie et à la Pologne notamment. Mais n’avait jamais su, malgré les opportunités, s’imposer… L’été 2009, l’équipe a perdu la majorité de ses joueurs cadres, partis en retraite internationale, et doit "bricoler" pour présenter 18 joueurs au Pays de Galles. C’est le début de la chute… La relégation en division C est inévitable après une défaite mortifiante contre la Biélorusse (0:1). Deux ans plus tard, c’est l’Italie, chez elle en Sicile, qui barre la route aux Suisses en demi-finale de promotion. En 2013 enfin, une équipe rajeunie et épaulée par quelques roublards se reconstruit, sur ses terres, et commence le beau parcours qui l’emmènera jusqu’en Afrique du Sud!
Quand les petits Suisses débarquent
Il n’est pas facile d’être hockeyeur suisse. Surtout face à des joueurs de classe olympique, des internationaux évoluant dans les meilleurs championnats européens, des talents revenant tout juste de l’Indian Hockey League, des semi-pros s’entraînant chaque jour de la semaine… Avec sa préparation trop courte, son contingent réduit, son championnat de LNA faiblichon, le joueur national suisse peut, pour le coup, se sentir bien petit. Mais qu’elle est grande, par contre, la fierté de représenter les couleurs rouges et blanches loin du pays; qu’elle est grande, la motivation de s’arracher face à plus fort que soi; qu’elle est grande, l’envie de continuer à évoluer et à apprendre ensemble!

Hymne suisse avant le match
Après les beaux mots vient la réalité du terrain. Les Egyptiens (ou Pakistanais africains), présentent un style de jeu inédit pour plus de trois-quarts des Suisses: maîtrise de balle, dribbles, vitesse… Tant bien que mal les Suisses parviennent à sauver une avance d’un but pendant 50 minutes, mais doivent s’avouer vaincus par des Pharaons qui n’auraient jamais pensé avoir tant d’efforts à fournir. Contre la Chine, c’est à nouveau la découverte. Un jeu simple mais efficace, une parfaite homogénéité parmi tous les joueurs, une exécution bien rôdée et surtout, disons-le, certainement bien plus de joueurs de hockey que de joueurs de foot suisses (c’est dire la proportion). Il faudra patienter pour battre une équipe asiatique. L’Afrique du Sud se dresse face à la Suisse dans le dernier match de groupe. Olympiens à Londres en 2012, les Sud-Africains ont un palmarès bien plus fourni que nous, les mollets saillants, les épaules carrées, les dents blanches et une vitesse de pointe à la Usain Bolt. Heureusement qu’ils courent parfois plus vite que la balle… C’est à la peine qu’ils parviennent à inscrire deux buts sur corners courts, et ce n’est certainement pas rassurés qu’ils continuent dans le tournoi. 

Quart de finale disputé entre la Suisse et la France (3:5)
Les Suisses par contre, sont dorénavant à bloc pour leur quart de finale contre la France. Le "petit" n’a rien à perdre. Face à la tête de série n° 2 du tournoi (18ème mondial), invaincu en trois rencontres, on savait qu’il faudrait jouer libérés et relâchés. On a surpris l’opposition, comme le relate le site de la Fédération française après le match: "Il aura fallu attendre les quarts de finale pour voir la défense française se faire bousculer. Après trois victoires nettes en poule (…), les Bleus ont encaissé leurs premiers buts contre de surprenants Suisses, qui n’ont cédé qu’en toute fin de match (5-3)." Enfin, un match complet des Suisses, pas de regrets, pas de tristesse, si ce n’est celle d’avoir manqué l’opportunité de créer la surprise. Surprise, l’équipe l’a peut-être été elle-même, à voir ce qu’elle pouvait livrer comme performance sur le terrain. Pour une fois, et même si l’équipe de France était meilleure comme elle l’a montré tout au long du tournoi, il n’aura peut-être manqué qu’un soupçon de chance…
La fin d’une campagne
Il fallait quand même encaisser le coup, et se rendre compte, pour de vrai, que les espoirs olympiques s’envolaient. Ils étaient certes lointains ces espoirs, mais il portait cette équipe nationale depuis août 2013. C’était d’une certaine manière la fin d’une campagne. Or il fallait encore "terminer le boulot". C’est beau de faire de bons matchs face aux grandes nations, de les accrocher et de les faire douter. C’est par contre essentiel de s’imposer face à plus faible que soi, et de finir le tournoi sur une bonne note. Et la vraie satisfaction, pour l’équipe et pour moi-même, est bien celle-ci: d’avoir ramené d’Afrique du Sud une cinquième place (sur 8), d’avoir remporté deux matchs de classement contre mieux classés que soi (République tchèque – 21, et Biélorussie – 35). D’avoir continué à progresser, au moment où c’était peut-être le plus difficile. D’avoir montré que la Suisse, ce n’est pas seulement une nation qui perd, mais aussi une nation qui sait gagner…

Suisse – République Tchèque (2:0) : Gagner a du bon!
Les prochains défis
Et après ça, me direz-vous? La World League est derrière nous, certes. La Suisse a gagné cinq places au classement mondial, bravo (33ème). Mais le plus dur reste à venir: il faut confirmer. Il y a désormais une place dans la division B européenne à défendre, et pourquoi pas, une promotion à aller chercher? La Suisse est certes limitée en nombre de joueurs, mais elle a du potentiel dans ses membres. Quand je lis ce que font les U16 et les U18 suisses, je me dis que les jeunes toquent déjà à la porte… Et pourquoi pas avec plus de Romands, de Genevois et de Servettiens encore? L’équipe suisse est une excellente école. A tous les âges, à tous les instants, on continue à y apprendre, sur soi-même et sur les autres. On y découvre ses adversaires du dimanche, on visite le monde, on joue dans des lieux insolites. On apprend même un peu le suisse-allemand si on y met du sien… Et on ramène tout ça dans le club (sauf le suisse-allemand), et on continue à travailler, pour gagner d’autres matchs, pour vivre d’autres moments de victoires, pour remporter d’autres titres!

Pascal Zimmermann

U17: Deux médailles et une belle progression

Durant cette saison en salle, c’est avant tout un soutien très important que les U17 ont reçu du club et notamment en ce qui concerne la disponibilité de la salle. Comme chaque année, le manque de salles alternatives. On en voudrait d’autres comme celle du Bout-du-Monde, on en voudrait d’autres situées en ville, on voudrait plein de choses mais nous sommes forcés de nous organiser pour faire avec ce qu’on veut bien prendre. Un énorme travail a été fait par la commission sportive et junior pour donner à chaque équipe, les meilleures conditions pour atteindre leurs ambitions.
J’aimerais donc, tout d’abord, remercier toutes les personnes qui se sont arrachées les cheveux pour nous permettre de nous entraîner dans les meilleures conditions possibles. Grâce à ce travail, les U17 ont pu travailler, progresser et j’espère prendre un peu de plaisir durant cette (interminable) saison de salle.
Sur le plan du hockey maintenant, l’accent a été mis sur deux choses en particulier. Tout d’abord les "basics": la passe, le contrôle, la conduite de balle et la fluidité qui harmonisera toutes les transitions entre ces gestes. Deuxièmement, c’est le jeu sans la balle qui a été mis à l’honneur. On oublie trop souvent qu’en hockey, le porteur de balle a bien peu de pouvoir en réalité. Une passe ne pouvant se faire qu’à un joueur qui se sera démarqué. Un dribble ne pouvant aller que dans un espace qui aura été créé auparavant. Par ces deux aspects, c’est évidemment le rythme qui devait naître. Ce rythme, si important pour faire bouger le bloc adverse et, enfin, trouver la faille.
L’évolution qui a été faite par mes joueurs dans ces deux domaines est loin de me laisser indifférente et si, bien sûr, il en faut toujours plus pour un coach, je pense que les résultats obtenus sont très satisfaisants. C’est essentiellement dans ces domaines que le travail du printemps 2015 s’inscrira et si la progression continue a vitesse constante, "il y a moyen de faire mal"!
Au niveau de l’évolution de la saison maintenant. Pour des raisons logistiques, il était impossible de conserver tous les joueurs dans une seule équipe et l’effectif a donc été divisé, sur le papier, en deux. Sur le papier uniquement, je vous rassure, car à tout moment de la saison, la cohésion d’un seul et même groupe s’est faite sentir. Les deux équipes ont réussi sans doutes ni soucis à arriver en phase de play-offs et c’est là que les choses sérieuses commencèrent.
L’équipe U17 "élite" rencontrait Bâle en demi-finale, une équipe nous ayant donné du fil à retordre durant le championnat régulier. Avec un score égal à la fin des prolongations, les deux équipes se retrouvèrent face à face pour l’exercice des penalty-stroke. Avec un mental à toute épreuve, c’est vos U17 favoris qui s’imposèrent, à la fin d’une série digne de la finale de l’EHL 2015. La finale nous amena face à Lucerne. Plus réalistes, plus solides et profitant de toutes nos erreurs, ce sont eux qui s’imposèrent et nous devions nous satisfaire de la deuxième place.
L’équipe U17 "challenge" eut, durant sa dernière journée de championnat, un parcours un peu différent. Devant rencontrer deux équipes avant même d’arriver en demi-finale, ce n’est pas moins de quatre matchs qui l’attendaient. Après s’être inclinée contre Lucerne en demi-finale, c’est un match contre Black Boys qui allait conclure la saison. Grâce à une très bonne application des consignes et une combativité à tout épreuve, c’est 4:2 que nous nous imposèrent (n’aller pas croire le site de la Ligue, c’est bien nous qui avons gagné.) et obtinrent ainsi une troisième place qui pour une fois, reflétait avec véracité notre place dans la catégorie.
Ce fut pour moi un très grand plaisir de coacher ce groupe durant cette saison et si la motivation, l’application et la bonne humeur demeurent, il en sera indéniablement de même pour la suite de la saison extérieure.
Julien Schnellmann

Première Hommes: Il faudra revenir en 2016…

30.11.2014 à  Bâle
Servette – Bâle : 4-3

Servette – Grasshoppers Zurich : 4-3

Quand on sait que le 30 novembre 1998, Hu Sen est nommé 1er ministre du Cambodge… Quand on sait que le 30 novembre 1734 naissait en Espagne le matador José Candida Esposito…
Quand on sait que le 30 novembre 1761 s’en allait le regretté John Dollond, opticien britannique…
Quand on sait que le 30 novembre 2014, l’auteur de cet article n’a pas pu être présent au premier tour de LNA en salle (puisque c’est de ça dont il s’agit), et qu’il n’a pas le droit de plagier l’excellent écrit nommé "Un départ tout en douceur" que M. Bernhard Philippe a eu la bonté de nous délivrer (encore en ligne sur le non-moins excellent site du Servette sous la rubrique "Articles"; à lire et à relire)…
Et ben quand on sait tout ça, on ne s’étonne pas d’avoir un résumé tel que:
"Ca a l’air d’avoir été serré, mais on a gagné."
07.12.2014 à  Genève
Servette – Olten : 6-3
Le 7 décembre est tout de suite beaucoup plus excitant car c’est la journée de l’aviation civile internationale et que nous avons survolé les débats. Ca fait un jeu de mot gratuit. Sympa. Mais un peu facile. Surtout que nous n’avons pas du tout survolé les débats au final. Juste au début.
Nous menions en effet 5-0 contre le HC Olten après 20 minutes de jeu quand les bougres se ressaisirent et nous mirent le feu du diable en début de deuxième mi-temps (saviez-vous que justement le 7 décembre était la journée de la Quema del diablo au Guatémala; c’est aussi la fête des petites chandelles en Colombie, mais ça le fait tout de suite moins). Les trentenaires genevois avaient sous-estimé la réaction soleuroise, mais les changements avisé du coach nous permirent de quand même tenir la barque à flot derrière, tout en assurant la victoire lors d’un dernier goal d’école en fin de match.
Servette – Rotweiss Wettingen: 3-2
Le 7 décembre est franchement sympa, parce que c’est le jour de l’anniversaire d’Hermann Maier et que nous sommes littéralement descendu sur les Argoviens. Sympa. Mais ce n’est pas complètement vrai non plus.
Le match fut en effet extrêmement serré. Les Grenat jouaient bien le coup face à un adversaire, il est vrai, venu sans son effectif complet. La fin de match ressemblait à Pearl Harbor, dont nous fêtions justement l’anniversaire le 7 décembre, avec un drapeau américano-grenat qui ne faisait pas le fier. Mais qui dit métaphore américaine dit héros: notre gardien de but, le jeune M. Zesiger Louis, nous permit en effet de préserver notre victoire en sortant un pénalty adverse à la fin du temps règlementaire.
14.12.2014 à Zurich
Servette – Lucerne : 1-0

Servette – Bâle: 4-1

Les plus courtes sont les moins longues, donc je vais vous la faire brève. L’auteur de cet article était à nouveau absent. Honte à lui. Il pourrait vous relater l’excellent article de M. Gisin Matthieu, "Noël au chaud", dont la lecture provoquerait l’hilarité même à Friedrich Dürrenmatt, auteur du sordide La Panne, et qui nous a (in)justement quitté le 14 décembre 1990. 
Voici donc le résumé de cette journée : 
"Servette a gagné ses 6 premiers matchs et est sur la plus haute marche du podium à ce moment du championnat."
11.01.2015 à Lucerne
Servette – Olten : 4-2
Le 11 janvier 2015 est le jour de la 1000e victoire de M. Federer Roger sur le circuit ATP. Servette n’est pas loin derrière avec sa 7e victoire de la saison. 
Le thème de la journée fut: et si on s’arrêtait de jouer après avoir mené 3-0? Thème bien respecté puisqu’après quelques minutes de jeu, Servette mène de trois buts et pense à nouveau qu’il peut se reposer sur ses lauriers. Olten nous refait les coup des petites chandelles de Colombie et Servette est tout heureux de s’en sortir avec le but du 4-2 à la dernière minutes, alors que l’adversaire avait sorti le gardien pour arracher le match nul.  
Servette – Grasshoppers : 3-3
Malgré la célébration de l’annonce du premier test de dépistage d’Alzheimer par les chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA – pour plus de référence, composez 3615 UCLA sur votre minitel) le 11 janvier 2002, les Grenat ne retiennent rien et continuent sur le même thème. Après avoir mené 3-0, ils se font rejoindre en fin de match à 3-3, avec trois buts zurichois en supériorité numérique après qu’ils aient sorti leur gardien.
Deux gros bémols viennent donc ponctuer cette journée.
Premièrement: Notre transfert de la saison, M. Lüscher Oscar, s’est chargé d’écrire un résumé ("Une rentrée 2015 à 4 points") qui laisse pantois. Il parle en effet de papier toilette dès la 6e ligne. N’a t’il point compris le sérieux qu’exigeaient nos résumés de matchs? Conspuons-le mais aimons-le, comme l’aurait dit Honorate de Pavie, dont le métier fut vierge (un job qui nécessite de l’endurance mais qui anoblit quiconque y parvient), et que nous honorons chaque 11 janvier. 
Deuxièmement: Comme chaque année, le Servette a fait trois semaines de pause à Noël et n’a pas progressé, contrairement à ses adversaires. Il a même légèrement régressé si on se fie aux résultats et à la qualité du jeu. L’arôme du déprimant article de M. Bernhard Philippe "Un air de déjà vu" qui relatait le tour final de la saison 2011-2012, commence alors à se faire sentir. Telle l’odeur d’un mochi (gâteau japonais) prémâché dont les Japonais fêtent justement l’échange en ce 11 janvier. Ironie du sort.
25.01.2015 à Olten
Servette – Rotweiss Wettingen : 1-7
Le 25 janvier n’est pas la journée internationale de la fessée. Et pourtant. Servette en reçoit une bien costaude, ce qui revient à se prendre en pleine tête un petit corner de M. Boon Tom, hockeyeur sur gazon belge né le 25 janvier 1990. Servette n’a pas le moral, pas de coach (absent ce jour-là), peu d’orgueil et n’est pas aidé. En effet et comble de l’ironie, tous les acteurs non Argoviens et non Servettiens sur le terrain auraient du se trouver à l’ICO pour parfaire leur formation ce jour-là. 
Finalement, le fidèle M. Boldrini Loïc ne croyait pas si bien dire en titrant son article du jour "Répétition générale ".
Servette – Lucerne: 7-3
Il est indiqué que Pierre de Coubertin est mort un 2 septembre 1937, alors qu’en fait nous avons assisté à son achèvement par supplication le 25 janvier 2015 à Olten. Que dire d’une équipe qui fait exprès de perdre, et qui au final a eu raison de le faire si on en croit les résultats? Lucerne menait en effet 3-2 à la mi-temps, et a ensuite arrêté de jouer pour perdre et se retrouver contre les Grenat en demi-finale (qui gardait leur première position grâce à cette victoire). Servette n’a jamais fait ça et n’aurait même pas pensé à le faire, mais Servette n’a jamais été champion en salle. Est-ce que le débat peut aller au delà des gentils contre les méchants? Ou du trop bon, trop con? Laissons notre anonyme ami qui occupe la positionnement de Xavi Hernandez (dont nous fêtions par hasard l’anniversaire ce jour-là) sur le terrain avoir le mot de la fin: je n’ai plus aucun respect pour ces mecs-là.
31.01.2015 à Wettingen
Demi-finale – Servette – Lucerne : 2-6
Il faut une sacrée dose de second degré pour encore écrire un article sur cet éternel recommencement. Oh tiens, on ne s’est jamais fait presser haut de la saison! Oh tiens, on se fait presser haut en demi-finale et on ne sait plus comment jouer au hockey! Lire ces quelques lignes vous rendent sans doute aussi triste que d’apprendre que le zoologiste polonais Benedykt Dybowski nous a quitté le 31 janvier 1930. Or pour ces nous, ces quelques lignes nous font monter une bonne grosse larme d’humiliation.
 
01.02.2015 à Wettingen
Finale pour la 3e place – Servette – Lucerne : 2-0
Après la haine, la tristesse et l’humiliation, place à la première journée de la semaine mondiale de l’harmonie interconfessionnelle. Aimons le Lucerne HC qui remporte le titre de Champion suisse. C’est vrai qu’ils ont d’autres mœurs et une autre morale, mais ils sont nos frères. Nous devrions leur lancer le même appel que l’abbé Pierre le 1er jour du mois de février 2004. 
Passons au match qui fut serré mais sans plus d’émoi que le sentiment que provoque chez vous l’anniversaire d’Audrys Juozas Backis, prélat lituanien, tous les 1er février. D’ailleurs savez-vous ce qu’est un prélat? Et bien figurez-vous qu’il s’agit ni plus ni moins que d’un Dignitaire ecclésiastique qui a reçu l’ordination épiscopale (prélat majeur) ou une charge telle que celle d’abbé, de vicaire général, de prévôt du chapitre (prélat inférieur). Vous apprendrez également que la victoire nous fut offerte grâce à un doublée de M. Wyss-Chodat Gaël lors de cette finale pour la 3e place et qui apportât par la même une breloque de bronze en salle pour la première fois à Louis, Arnaud et Juane.
Et le Servette dans tout ça? Figurez-vous qu’il garde de la rancœur en lui. Et que c’est tant mieux. Ca nous donnera l’envie de remettre l’ouvrage sur le métier. Si nous devons aller chercher un titre en 2016, il se trouvera au métier et à l’orgueil.
Et puis bien sûr, comme chaque année, le Servette remporte la troisième mi-temps largement grâce à ses fidèles supporters (merci, merci, merci), à ses Dames qui ont fait un très beau tournoi finale et à son fameux retour en train plein d’entrain. Et à la célébration de l’invention de l’Aspirine, le 1er février 1899. 
 
Dimitri Gisin