8:00 dimanche matin, rendez-vous à la gare de Cornavin. Heureusement pour nous, l’heure initiale du match fixée à 11:00 a été repoussée à 13:00, ce qui a permis à tout le monde de dormir deux heures de plus! Malgré cette heure de rendez-vous correcte, Pierre fait office de réveil-matin pour l’un d’entre nous en l’appelant pour lui demander ce qu’il faisait et où il était! Notre chère marmotte (Monsieur «un but par match pour les intimes») en est quitte pour faire le trajet aller tout seul avec le train suivant!

C’est donc bien réveillé que l’équipe arrive au terrain de Bâle, en avance, prête pour la préparation. Tout le monde est focalisé sur son match et sait que notre adversaire du jour ne devrait pas représenter un trop grand danger et qu’il devrait même nous permettre de faire fructifier notre goal-average. Cependant Pierre nous rappelle que notre match contre eux en coupe l’an passé s’était révélé beaucoup plus compliqué qu’attendu et que nous ne devons pas commettre l’erreur de les sous-estimer!

Après une relativement lourde défaite, on pourrait s’attendre à trouver une équipe avec un moral un peu entamé. Au contraire pourtant, l’idée d’affronter la même équipe, de s’améliorer et d’apprendre des erreurs de la veille a rendu l’équipe plus soudée et c’est avec une motivation des grands jours que nous rentrons sur le terrain, fières d’être là avec deux objectifs bien précis, se prendre moins de buts que le dernier match et en marquer au moins un.

Le match débute mieux que samedi, Rotweiss a un peu plus de peine à installer son jeu et les Servettiennes donnent tout. Mais malgré les efforts et le sacrifice de Sophie qui a laissé son os du petit doigt dans la lutte, le score à la mi-temps est le même que la veille, 0-3. La domination de Rotweiss semble incontestable… et pourtant.

Ce weekend, les Dames du Servette ont du pain sur la planche. Pour leur deuxième match en LNA, l’affrontement s’annonce costaud. Rotweiss Wettingen samedi en championnat et… Rotweiss Wettingen dimanche pour la Coupe de Suisse!

Au programme, une tactique de jeu défensive et un état d’esprit de guerrière. Nous savons que la tâche s’annonce difficile, mais l’objectif du weekend est clair. Faire au mieux et s’améliorer dimanche.

Nous avons rendez-vous au vestiaire deux heures à l’avance, pour bien rentrer dans l’esprit du match et se concentrer. Il règne un sentiment étrange: envie de bien faire et stress.

Après des débuts prometteurs, voilà qu’arrive notre troisième week-end de matchs. Six points en deux matchs de championnat et une qualification en quart de finale de Coupe de Suisse vous font vite penser que cette saison s’annonce très bonne. Mais voilà, ce n’est pas en gagnant contre Black-Boys, Grasshopper et Olten qu’on peut se croire à l’abri de tout revers.

C’est cette expérience que nous a appris notre match contre Rotweiss Wettingen. Toute l’équipe ne pouvait que se demander ce que nous valions en face d’une équipe de la même envergure que la notre. Dans les vestiaires le mot est clair: ce match est un test.

Lorsque le tirage au sort des premiers matchs de la Coupe a été publié, la surprise fut la réaction la plus répandue au sein de l’équipe. La tête encore toute remplie des images de notre victoire de l’année passée, nous apprenions qu’il nous faudrait rejouer nos moins chanceux co-finalistes.

C’est toutefois avec sérénité que toute l’équipe se mit en route pour Olten, ce dimanche 9 septembre. Le match de la veille nous ayant donné confiance, on se demande comment ça pourrait ne pas aller en notre faveur. Le travail et la rigueur de tous portent leurs fruits, on l’a vu.

Après avoir remporté le derby la semaine précédente sans avoir fait d’étincelles, la Première équipe se devait de monter en puissance pour accueillir Grasshopper Zürich pour la seconde journée du championnat. Pas encore un véritable test, mais les Grenat sont en pleine construction et chaque semaine il s’agit d’améliorer les petites choses qui ont manqué auparavant.

Les Zurichois, certainement encore surpris de disputer un match sur terrain praticable à Genève (ils ont si souvent vu la rencontre renvoyée pour cause de terrain inondé), ont de suite été asphyxiés par les attaquants servettiens. Matthieu Gisin ouvre la marque suite à une course sur la ligne de fond et une feinte qui couche le gardien, laissant le but grand ouvert. Mais plutôt que d’enfoncer rapidement le clou, les Servettiens se rendent la vie dure. Ce ne sont pas les occasions qui manquent mais simplement un peu de réalisme, du hockey efficace à défaut de hockey "champagne".