Après une bonne entame de la saison, Servette a perdu le Nord. Avec seulement un point gagné sur neuf lors des trois dernières rencontres, les grenats se retrouvent vite à la troisème place du classement. Cependant, ils ne baissent pas les bras, et gagnent 4-0 contre HC Wettingen pour se qualifier pour les demi-finales de la Coupe Suisse. Ayant donc repris l’esprit des gagnants en coupe, les Servettiens étaient motivés pour continuer sur cet élan en championnat.

Comme indiqué avant le début du match, cette rencontre était de grande importance sur tous les plans. Il fallait donc se concentrer dès le début du match. Malgré des objectifs clairs, l’adversaire du jour, le HC Olten, nous empêche de bien rentrer dans le match. Les servettiens se retrouvent déjà battu sur une déviation inarretable après vingt secondes de jeu. Cependant, Servette se montre combatif et s’approche souvent du but adverse. Avec une bonne « presse », les grenats recupèrent les balles et se créent des occasions dangereuses. Mais comme d’habitude les occasions ne se transforment pas en buts. Olten, ensuite, rentre mieux dans le jeu et inscrit le 2-0, score à la mi-temps.

As the servettiens (minus one notable exception) slowly gathered at the station they knew another long trip lay ahead, four hours, two trains and a bus journey later they arrived in Wettingen. Due to the lack of a goal keeper some frantic phone calls and discussion amongst one another lead to a plan that technical director and one time goal keeper Nicolas “Chambéry” Chambet would take to the field in borrowed kit (a large thank you must go to Rotweiss Wettingen for the loan).

All set with a full complement of players Servette started the match in fine style, carving open HC Wettingen and creating some good opportunities orchestrated by Philippe Bernhard and Rob Hemingway. However disaster struck, a heavy handed challenge on Fred Huber left him reeling in agony on the floor, he was taken to hospital and returned with a diagnosed fractured clavicle. A slight restructuring tactically by coach David Smith left nothing changed in the attacking department and Servette continued to dominate and create chances. It was their quest to score the perfect goal that lead to the 0-0 half-time score.

Le match d’aujourd’hui voyait Servette accueillir Rotweiss Wettingen pour tenter de rattraper ses multiples égarements de points des deux dernières semaines. Tentative courageuse et vaillante ponctué par une défaite 5-1 qui va brièvement vous être comptée:

Durant la première mi-temps, on a une belle série d’occasion et on les rate. Rotweiss a deux corners et ils les mettent au fond.

En ce dimanche matin, la première équipe devait se rendre à Steffisburg pour son huitième de finale de Coupe. Le rendez-vous était fixé pour certains à la gare de Genève et pour d’autres directement à Steffisburg. La raison de cette séparation : une soirée bien arrosée à Neuchâtel qui a poussé certains à… (je ne vous dis pas l’odeur en entrant dans les vestiaires). Bref, comme tout le monde le sait, dans le monde du hockey suisse, Steffisburg correspond au Wimbledon du tennis anglais. Cependant en remplaçant la qualité des prés anglais avec ceux de la Suisse profonde.

Ainsi, après quelques tours d’échauffement où tout le monde se demande comment pouvoir jouer là-dessus, on se met à faire des passes avec les quatre balles trouvée sur place (merci Boubou) pour pouvoir s’habituer un minimum au terrain.

Samedi 4 octobre, temps glacial mais bon moral en arrivant au stade pour des Servettiens qui se voient déjà avec trois points en poche puisqu’ils affrontent ce samedi une équipe néo-promue en LNA et flirtant avec le fin fond du classement…

Grave erreur… Dès les premières minutes du match, nous nous faisons tourner autour et après une vingtaine de minutes les neuchâtelois ouvrent le score ! Nous sommes fébriles et peu concentrés, les passes sont mauvaises, les contrôles de balle plus qu’approximatif et les occasions de but vraiment rares (en fait, il n’y en a eu qu’une seule de vraiment dangereuse : Passe de Ian sur Nicolas qui, non seulement, loupe le but vide, mais s’éclaffe sur l’épaule… ce détail aura son importance à la fin du match…).

Article paru dans la Tribune de Genève du mardi 30 septembre 2008

HOCKEY SUR GAZON A Richemont, Servette a subi sa première défaite de la saison.

Invaincu cette saison après avoir connu un départ prometteur avec trois matches et neuf points, le Servette HC a trouvé son maître en la personne du HC Black Boys, son éternel rival, vainqueur du derby 3-2 (1-0).

Black Boys, qui jusque-là ne comptait qu’une seule victoire depuis la reprise, s’est révélé plus efficace. En jouant très haut sur le terrain, les protégés de Franciso Betti se sont montrés performants lors des corners courts et plus habiles dans le jeu à une ou deux touches de balle. C’est ainsi que le premier but est tombé à la 32e par Martin Goumaz, qui devait récidiver en deuxième mi-temps (42e).

Ce samedi 20 septembre est un jour très spécial. En effet, pour toute la Suisse, il est le premier jour du long week-end du Jeûne Fédéral. Mais, spécificité genevoise oblige, pour nous il n’est qu’un samedi comme un autre, sauf que notre match ne se déroule pas dimanche… Heureusement, nous n’avons pas à traverser une Suisse en congé pour jouer notre match mais nous nous rendons chez nos voisins du milieu du lac de Genève, Stade Lausanne.

Arrivé à Lausanne, c’est la foule !!! Est-ce que toutes ces personnes seraient venues à Lausanne pour voir notre match ? Que nenni, il ne faut pas rêver. Ce week-end est un week-end faste pour la ville de Lausanne qui accueille la rencontre de Coupe Davis opposant les Suisses aux Belges, l’inauguration du tout nouveau métro de Lausanne ainsi que le début du Comptoir suisse, grosse bastringue d’une semaine où tout bon noceur vaudois doit se rendre.

Article paru dans la Tribune de Genève du mardi 16 septembre 2008

HOCKEY SUR TERRE A Richemont, un directeur technique français booste les ambitions.

Deux succès, certes face à des formations de bas tableau, et un nul (0-0) arraché dimanche à Richemont face à Lucerne, l’un des cadors de la catégorie: le HC Servette a entamé la saison pied au plancher. Avec un effectif stable et un directeur technique engagé il y a un mois qui s’implique à tous les niveaux pour "mettre les choses en place" et donner plus d’ampleur au club.

"Notre objectif est de prendre part aux play-off, qui regroupent cette année, les quatre – et non plus les deux – premiers", explique l’entraîneur anglais David Smith, qui a acceuilli deux de ses compatriotes cet été, Ian Roberts (22 ans) et Robert Hemingway (23 ans). Les seuls correctifs apportés au cadre, hormis la promotion de jeunes du club, dont Philippe Seminck (17 ans) ou Sebastian Lugard, qui n’a pas encore fêté son 16e anniversaire, alignés dimanche.

Après deux victoires probantes face à des adversaires moins bien classés à l’issue du dernier championnat (HC Olten 3-0 et Grasshopper 3-2), Servette rencontrait lors de cette troisième journée de l’exercice 2008-2009 le finaliste malheureux des play-offs, le Luzerner SC. Un vrai premier test pour le Servette HC, et l’occasion de continuer à progresser, sur les plans tactiques, techniques et physiques, face à un adversaire de premier choix.

D’abord pessimistes suite aux intempéries de la semaine et aux litres d’eau tombés qui, il est inutile de le rappeler, causent bien des soucis au terrain de Richemont, les quelques spectateurs des matches de ce dimanche se sont réjouis de la percée du soleil dans la matinée. Le terrain était "juste comme il faut", n’empêchant pas quelques glissades (contrôlées) et quelques dérapages (involontaires) de certains joueurs.

Nous sommes dimanche 7 septembre, 8h15. Le réveil sonne… Un œil s’ouvre, et puis l’autre… De l’autre côté du lit, Morphée bat son plein. Ah qu’est ce qu’on ne fait pas pour notre passion… Mais faut avouer je ne suis pas le moins bien loti de mes camarades, j’ai eu le droit à une heure de sommeil en plus. Après un petit déj’ vite avalé, il faut faire son sac. Et depuis le début de la saison, cela n’est pas une sinécure…

Et oui! Tenue officielle, maillot, short et bien sûr les bas (oui Dimitri tu n’as pas d’excuse). Tout a un prix et chaque oubli renfloue les caisses de la première. En époque de récession et de pouvoir d’achat rien de tel… (merci David) Le sac fait, il est doucement l’heure de prendre la direction de la gare où l’express Zurichois m’attend avec ma place mise au chaud par mes chers amis genevois.

Mais avant de monter dans le wagon, il ne faut surtout pas oublier la bible. Une bible qui s’arrachera de mains en mains durant tout le voyage. Et oui quand les français perdent c’est toujours plus intéressant à lire (et en plus par miracle notre Rodge national a gagné… que veut le peuple….). A peine rentré dans le compartiment, un bonjour rapide aux joueurs réveillés tout en comptant le contingent. Aujourd’hui nous sommes treize plus Virginie et Nicolas, notre coach pour le week-end qui va découvrir Zürich et son ambiance particulière.