Notre objectif de la saison en salle (2011/2012) était de rester en LNA. Plus ou moins surpris, nous finissons deuxième du championnat régulier derrière Luzerner SC. Objectif numéro un accompli! C’est parti pour Burgdorf… et le tour final.

Pierre a très bien analysé le jeu de nos futurs adversaires et a préparé des entraînements spécifiques pour profiter de leurs failles.

Nous avons tous reçu le programme du weekend qui semble bien chargé.

Rendez-vous vendredi soir 19h00 gare Cornavin, dans le train on se prépare mentalement au match du lendemain. On trouve notre hôtel à Burgdorf, qui semble aussi être le seul bar du coin. Premier meeting, dodo, réveil, 7h45 jogging dans une température polaire, petit-déjeuner costaud pour chacun, deuxième meeting, entrainement de 10h00 à 11h00 pour s’habituer aux bandes, retour à l’hôtel pour le lunch (plat de pâtes évidemment) et un dernier meeting. On part pour la salle, la pression monte de plus en plus…

C’est une grosse délégation genevoise qui se déplace à Lucerne pour le dernier tour du championnat régulier. Comparé à la semaine dernière où l’équipe n’avait même pas eu le droit au tarif groupe des CFF, ce n’est pas moins de onze joueurs, un coach et deux supporters qui se sont présentés dans la salle tout aussi rebondissante que le surnom de l’équipe locale.

Le premier match voit le Servette, deuxième, affronter Luzerner SC, leader, pour le titre honorifique de champion du championnat régulier. Le match débute sur un rythme élevé, Lucerne monopolisant la balle, Servette procédant en contre. Les occasions de buts sont partagées entre les deux équipes et Lucerne mène à la mi-temps deux corners courts à un.

La deuxième période est plus débridée, Servette essaye de revenir au score mais, alors qu’il évolue en infériorité numérique, encaisse un nouveau but sur un auto-goal de Philippe «voleur de résumé» Bernhard. Servette procède toujours en contre mais butte en plusieurs occasions sur le gardien adverse. Fin du match: 3-1, la première place s’envole mais l’équipe est convaincue d avoir joué contre une équipe «prenable».

Dimanche matin 8h, neuf joueurs en pleine forme se retrouvent à la gare, accompagnés d’un caméraman (Poc) et d’un arbitre (Chahir, le Vigilent). Mais pas de coach à l’appel, Pierre vivant des aventures européennes. Autre absent, le physio qui n’a pas daigné se montrer. C’est donc ainsi que cette belle bande de joyeux lurons prend la route.

Nous arrivons à 11h30 dans la sympathique bourgade de Wettingen que nous connaissons si bien. Le match est à 13h00, nous avons bien le temps de nous préparer. À 12h10, rendez-vous pour mettre en place la tactique, demandée par Pierre via les joueurs les plus expérimentés (Philou, Greygoose et Matt). C’est motivée comme jamais que notre équipe s’échauffe et arrive sur le terrain pour affronter les poissons carnivores d’Erlach. Objectif de la journée: les trois points contre Erlach afin de nous assurer la qualification pour les play-offs.

Nous jouons donc en pressant pendant tout le match notre adversaire qui n’a pas amené avec lui de remplaçants. Mais les dix premières minutes manquent d’énergie, l’engagement n’y est pas, nous prenons un temps mort alors que le score est de 2-1 (buts de Remco et de Philou sur corner et but encaissé sur corner). Le message est clair, si l’on ne s’active pas, on risque d’avoir de mauvaises surprises, il est temps de presser comme des hommes! Nous attaquons donc cette deuxième partie de première mi-temps remontés à bloc, et ça se voit! Enfin la pression est efficace, les balles ne passent plus et les actions sont là, il manque encore l’efficacité! Nous marquons tout de même le 3-1 sur un but de Gaël. La pause arrive et nous menons, nous devons continuer sur notre lancée et empiler les buts.

C’est en ce dimanche 18 décembre, premier jour de neige à Genève, que nous nous retrouvons tous à la gare Cornavin à 8h00. Nous partons direction Zürich et les trois heures de train se passent dans la tranquillité. Apres un dernier briefing de Jordan, nous arrivons à la salle. Là, une première surprise nous attend: Grasshopper «1» et «2» ne sont pas en train de jouer l’un contre l’autre comme prévu ….

Nous avons quatre matchs à jouer et nous commençons plutôt bien la journée avec une victoire contre Grasshopper «1»: 5-1. Le début du match a été assez dur dû à un but de l’adversaire 30 secondes après le premier coup de sifflet. Cependant, nous nous reprenons vite en main et à la mi-temps, nous finissons avec un 3-1 grâce aux deux buts de Sophie et celui de Lena. Un but d’Alicia et un troisième de Sophie augmentent le score. Notre deuxième match est contre Luzerner SC. Les nouvelles techniques fonctionnent plutôt bien vu qu’on a gagné 5-1 à nouveau. La rapidité a également fait son apparition et a permis de nombreux buts réalisés par Inge, Lena, Emma et Alicia.

C’est dans la joie et la bonne humeur que toute notre équipe se retrouva pour ce troisième tour. Le rendez-vous fixé pour 7h00 n’empêchera personne d’être à l’heure excepté notre Laurent national qui resta dans son lit au moins jusqu’à la fin du premier match (ndlr: convoqué la veille à 0h46) mais bon c’est une autre histoire.

Les matchs se jouant à Bâle, c’est avec plaisir que nous retrouvâmes la salle dans laquelle nous avions préparé notre saison quelques semaines plus tôt. Arrivés avec une heure et demie d’avance, c’est sans se presser que nous préparâmes notre première rencontre qui nous opposa au club local.

La journée commence difficilement, à savoir tôt, avec quelques degrés qui manquent dehors et quelques degrés en trop dans ma tête. Le capitaine de salle ne s’étant pas remis de ses buts du week-end d’avant, le capitaine d’extérieur a accepté de le remplacer pour ce voyage en banlieue zurichoise.

Nous jouons le premier match contre les Sauterelles devant une salle comble (c’est vrai! Mais il n’y a pas beaucoup de place dans la salle…). Les régionaux de l’étape sont dopés par leur public en folie, mettent une pression de tous les instants sur la défense genevoise tout en muselant les attaquants servettiens et c’est donc complètement contre le cours du jeu que nous marquons le premier but sur un corner court dont le seul mérite est de finir au fond. Les Zurichois ne se laissent pas abattre et reviennent au score sur corner court.

À la mi-temps le score est donc nul. Honte à lui.

Pierre Compaing nous donne plein de trucs et astuces pour venir à bout de nos adversaires. Je cherchais mes mouchoirs et je n’ai pas tout compris, mais je suis sûr qu’il avait raison.